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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0064 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1
五百の物語と寓話 : vol.1
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 / 64 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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CONTES BOUDDIiIQUES (Nos 8-9)

roi l'or qu'il lui devait; en outre il fit de grandes libéralités.

Le roi, ainsi que ses ministres et les gens de son peuple, reçurent tous à l'envi les défenses; les fils eurent de la piété filiale, et les sujets eurent du loyalisme ; les dieux du ciel accordèrent une protection éclatante ; le royaume fut florissant et la population paisible. Les pays situés dans les quatre directions se soumirent à une telle vertu et il n'y eut personne qui ne la célébrât.

Le Buddha dit : « Celui qui en ce temps était Sien-l'an, c'était moi-même. »

Telle est la manière dont la pâramitâ de charité du l3odhisattva pratique la libéralité.

N° 9.

(Trip., VI, 5, p. 53 r-53 v°.)

Autrefois le Bodhisattva naquit dans la condition de fils d'un maître de maison (1) ; dès qu'il fut tombé à terre, il dit : « Les êtres vivants ont une foule de maux : c'est moi qui les en délivrerai ; ils n'ont pas vu la norme du Buddha ; ils n'ont pas entendu la sage loi ; c'est moi qui ouvrirai leurs oreilles et leurs yeux de manière à dissiper leur cécité et leur surdité ; je ferai ainsi qu'ils verront et entendront (la Bodhi) sans supérieure, droite et vraie, souverain de tous les saints et principe des sages règles. En faisant

(1) L'expressionJ~L Ai désigne, d'après les dictionnaires numériques (Trip. de Tôlcyô, XXXVII, 1; p. 88 vo), les quatre grandes castes des brahmanes, des ksatriyas, des vaiçakhas et des çùdras. Mais ce n'est pas avec cette valeur qu'elle est employée ici; elle a son sens proprement chinois et désigne un membre de l'aristocratie, c'est-à-dire, une personne appartenant aux quatre catégories de familles qui ont exercé les plus hautes charges publiques. Dans nos contes, la traduction « maître de maison » paraît être celle qui rend le mieux l'idée qu'on a en vue.