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0035 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / Page 35 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA PAO TSANG KING (N° 402)   21

d'une peau de poisson et ses cheveux sont comme une queue de cheval. » Celle qui, en ce temps, était la fille du notable, c'est aujourd'hui la fille du roi ; parce qu'elle a donné à manger (au Pratyeka Buddha), elle est née au fond de votre harem; mais, parce qu'elle a mal parlé du Pratyeka Buddha, son corps a été horrible; parce que, couverte de confusion, elle m'a imploré avec affliction, elle a obtenu de me voir; parce qu'elle en a éprouvé de la joie, son corps s'est transformé et est devenu beau. »

Lorsque la multitude dés assistants eut entendu ces paroles du Buddha, elle lui rendit hommage, avec respect et prit plaisir à mettre en pratique ses enseignements.

(Trip., XIV, Io, p. go r°) (1).

Chan-kouang (excellent éclat), fille du roi Prasenajit, se vante auprès de son père de devoir toutes les faveurs dont elle jouit, non au roi, mais à l'efficace des actes qu'elle a commis dans des vies antérieures. Irrité, le roi la marie à l'homme le plus misérable de la ville. Cet homme se trouve être le fils d'un notable extrêmement riche de Çrâvastî; il est tombé dans la misère parce qu'il a perdu ses parents quand il était encore enfant. Sur le conseil de la princesse, il se rend avec elle à l'endroit où ses parents avaient eu autrefois leur demeure ; la terre se creuse sous ses pieds et un trésor caché apparaît. Étant ainsi mariée à l'homme le plus riche de la ville, la princesse invite le roi son père dans ses somptueux appartements et lui prouve que c'est bien à l'efficace de son karman qu'elle doit son bonheur.

(Trip., XIV, Io, p. io r°-v°) (2).

Deux fils de roi ont été bannis ; pendant qu'ils marchent dans une région déserte, ils viennent à manquer de vivres ; le frère

  1. Cf. le no 95; t. I, pp. 361-363.

  2. Cf. le no 31; t. I, pp. 111-114.