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0041 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / Page 41 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA PAO TSANG KING   27

vieux. — Le sage écoute excellemment pour étudier la doctrine du Buddha, — çar il a le désir d'être profitable et avantageux et de calmer la multitude des vivants.:— A tous les êtres il ne causé ni chagrin ni peine ; — quand l'homme qui pratique la vertu a

été instruit, il doit se tenir éloigné du mal ;   que celui qui est
sorti du monde conçoive de la colère .et formule des reproches, (c'est aussi anormal que si) de l'eau glacée sortait du feu.

Dans les temps passés, j'étais un roi nâga : — moi et mon frère cadet nous demeurions dans le même lieu. — Si quelqu'un désire se conformer aux règles qui concernent celui qui est sorti du monde, — il doit s'abstenir de colère et d'irritation et agir d'accord avec la sagesse. — Le frère aîné se nommait Ta-ta (Datla) : — Le second se nommait Yeou-p'o-ta (Upadatta) ; -tous deux ne tuaient pas d'êtres vivants et observaient les défenses pures.— Quoiqu'ils eussent une grande vertu redoutable,ils étaient las de leurs corps de nâgas; — et constamment ils se tournaient vers les bonnes conditions d'existence (gati) en demandant à être des hommes; toutes les fois qu'ils voyaient un Csramana ou un Brahmane — ou quelqu'un observant les défenses ou ayant beaucoup de savoir, — ils changeaient de forme pour lui faire des offrandes et être constamment en rapport d'amitié avec lui. -- Le huitième jour, le quatorzième jour et le quinzième jour, — ils observaient les huit défenses et réprimaient leurs sentiments et leurs pensées. — Ils abandonnèrent l'endroit oie ils demeuraient pour aller en un autre lieu. — Là se trouvait un nâga nommé Touen-tou-p'i (Dundubhi), — qui, voyant la grande vertu redoutable de ces deux nâgas, — et sachant qu'il ne les valait pas, en conçut de l'envie et de la colère...

Dundubhi injurie donc les deux nâgas Upadatta voudrait se venger en le faisant périr; mais son frère aîné Datta l'exhorte au pardon des offenses en un fort long -sermon, toujours sous forme de gâthâs.

(Trip., XIV, to, p. 14 vo.)

Les avadânas qui suivent sont tous destinés à expliquer l'animosité de Devadatta contre le Buddha :

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