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0069 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / Page 69 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA PAO TSAN.G • RING (No 407)   55

le prince des Gandharvas et avec d'autres personnes, se proposait d'aller à l'endroit où était le Buddha, se parèrent chacun de ses plus beaux atours, et, suivant le souverain Çakra, s'élevèrent dans les cieux si haut qu'ils disparurent.

Quand ce cortège arriva à la montagne P'i-l'i-hi (Vediyaka), il se produisit dans les montagnes une vive clarté. qui illumina tout, en sorte que les gens voisins de cette montagne ('1) crurent tous que c'était l'Éclat de feu (2). Le souverain Çakra dit alors au prince des Gandharvas : « Ce lieu est pur et éloigné de tout mal; c'est un a-lien-jo (aranya) ; le Buddha y vit dans le calme et la retraite pour rester assis en contemplation. Or maintenant, tout autour du Buddha, il y a une multitude de devas hautement vénérables qui se pressent de manière à remplir tout l'espace qui est à ses côtés. Comment donc pourrons- nous nous acquitter de notre visite à l'Honoré du monde ? » Le deva Çakra dit alors au prince des Gandharvas : « Il vous faut aller de ma part auprès du . Buddha pour l'informer de nos intentions et lui dire que nous désirons l'interroger respectueusement ».

Quand le prince des Ganharvas eut reçu ces instructions, il partit; ne se tenant ni trop loin ni trop près, il contempla avec admiration le visage du Vénérable; il saisit alors son luth et en joua de manière â ce que le Buddha pût l'entendre; puis il prononça ces gâthâs (3) :

(1) Lisez   au lieu de f ai, d'après toutes les autres rédactions.

  1. Dn., Mg. et Fh. se bornent à signaler l'éclat extraordinaire de la montagne. Seul Dg. en indique expressément la cause en disant que le Buddha était entré dans le samâdhi de l'éclat du feu. Notre texte occupe

une position intermédiaire par l'emploi des mots A )5 qui évoquent

l'expression technique   )   « Samâdhi de l'éclat de feu ».

  1. Comme on le verra par la suite du récit, ces stances ne s'adressent point au Buddha. Elles sont une déclaration d'amour que Pancaçikha avait faite pour une jeune fille. Elles ne sont chantées ici que pour éveiller l'attention. du Buddha.

Ces stances contiennent, mais disposé dans un autre ordre, l'essentiel des stances que présente la rédaction pâlie.