National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0085 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / Page 85 (Grayscale High Resolution Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000294
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

TSA PAC TSANG KING   71

libéralité de la bonne vue par laquelle un homme regarde avec bienveillance son père et sa mère, ses maîtres et ses aînés, les çramanas et les brahmanes; la .seconde est la libéralité de l'air avenant qui consiste à avoir l'air avenant envers ces mêmes personnes ; la troisième est la libéralité du langage aimable ; la quatrième est la libéralité des attitudes prévenantes ; la cinquième est la libéralité des sentiments généreux ; la sixième est la libéralité qui consiste à offrir des lits et des sièges pour s'asseoir ; la septième est la libéralité qui consiste à laisser libre accès dans la maison où on habite. Celui qui pratique ces sept libéralités reçoit, d'existence en existence, des récompenses appropriées.

(Trip., XIV, Io, p. 18 r°.)

Autrefois vivait le roi Kia-pou qui commandait aux quatre-vingt-quatre mille royaumes du Jambudvipa; quoique ce roi eût vingt mille épouses, aucun fils ne lui était né; enfin sa principale épouse mit au jour un fils qu'on nomma Tchan-t'an (Candana). Tchan-t'an devint un roi cakravartin et commanda aux quatre parties du monde. Mais ensuite il embrassa la vie religieuse et devint Buddha. Dans ce royaume il y eut une sécheresse prolongée ; pour là conjurer, les habitants prirent un grand bassin en or qu'ils remplirent d'eau parfumée ; puis ils invitèrent le Tathâgata et-l'aspergèrent avec cette eau. Ils recueillirent ce qui restait de cette eau dans quatre-vingt-quatre mille flacons qu'ils répartirent entre les quatre-vingt-quatre mille royaumes, et, pour chacun d'eux, on éleva un stûpa. A cause de cette bonne oeuvre, des pluies abondantes survinrent et le pays devint très prospère. Un homme, ayant répandu une poignée de fleurs sur un de ces. -stûpas, obtint une excellente récompensé, car c'est lui qui aujourd'hui est devenu le Buddha ; dé même, tous ceux qui avaient répandu de l'eau parfumée sur le Tathâgata Tchan-t'an et qui ont élevé des stûpas à cause de cette eau, devront tôt ou tard devenir des Buddhas. Il ne faut donc négliger aucune bonne oeuvre, quelque minime qu'elle paraisse.