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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 |
KING LU YI SIANG- (Nos 452-453) 233
aient auparavant aux corbeaux, ils les présentèrent au paon et réservèrent pour celui-ci leurs témoignages de respect. Les corbeaux ne surent plus que devenir.
Il y eut alors un deva qui prononça ces gâthâs :
Quand on n'a pas encore vu la clarté du soleil, — la .lumière de la torche brille d'un éclat unique. — C'est ainsi que ces gens, à première vue, servirent les corbeaux, — et leur offrirent de l'eau à boire ainsi que des fruits et des courges à manger.
Mais quand le beau chant eut fait entendre sa perfec'ion (i), —' ce fut comme si le soleil était apparu parmi
les arbres ; — les corbeaux furent privés des offrandes qu'on leur faisait ; — en voyant ce qui en était réelle-trient, ces gens distinguèrent ce qui est noble de ce qui est (vil.
Ânanda prononça cette gâthâ
De même, avant que le Buddha ait fait son apparition triomphante, —les brahmanes obtiennent d'être bien servis. Maintenant que le Buddha a fait entendre sa voix parfaite, — les hérétiques sont privés des offrandes qu'on leur
présentait.
(Le Buddha dit :) Le paon, c'était moi-même ; les corbeaux c'étaient les hérétiques des diverses sortes ; le éleva, c'était Ânanda,
N° /a53.
(Trip., XXXVI, fi, p. 42 v°.)
En ce temps, dans le royaume de Po-lo-nai (Vârânaçî, Bénarès), au milieu des montagnes, il y avait un ermite ; au second mois de l'automne, il urinait dans sa cuvette
°,,2) C'est-à-dire, quand vint le paon.
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