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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 |
KING LU YI SIANG (Nos 465466) 253
sont point d'aujourd'hui. » Alors on maria la jeune fille au jeune homme, conformément au projet qui avait été fait primitivement.
N° 1166.
Trip., XXXVI, 4, p. 62 v°.)
Autrefois un homme de bonne famille avait deux fils; il remit à chacun d'eux deux millions de pièces de monnaie pour qu'ils allassent faire le commerce. Le fils aîné dépensa tout cet argent au jeu de dames; les vêtements en lambeaux, il revint l'annoncer à son père ; celui-ci lui dit : « Puisque je vous ai conservé, cela suffit ; 'qu'importe que vous ayez dépensé l'argent ? » Il lui donna des vêtements, le fit boire et manger et le consola.
Le fils cadet revint (de son côté) annoncer à son père qu'il avait fait un gain de deux millions de pièces de monnaie ; le père lui dit : « Apportez-moi vos notes. » Quand ils eurent vérifié le compte ensemble, il s'en fallait de quelques milliers de pièces de monnaie ; (le père) attacha alors (le fils cadet) et le battit. (Le fils cadet) alla à trois reprises (faire le commerce) ; il gagna un bénéfice de six millions de pièces de monnaie, et, chaque fois, à son retour il était battu.
Le fils aîné partit ainsi trois fois et perdit six millions de pièces de monnaie. Il s'arrêta dans un royaume étranger et ne revint plus ; s'étant mis en la compagnie de gens sans aveu, il leur dit : « Mon père possède un coffre plein d'or, un autre d'argent et un autre de perles blanches qui se trouvent à la tête de son grand lit. Retournez annoncer à mon père que, par ma stupidité, j'ai perdu mes richesses et que je n'ose pas revenir. Prenez alors le moment favorable pour tuer mon père et vous emparer de
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