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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 |
294 TA TCHE TOU LOUEN (N° 491-492)
gens de ce temps le surnommèrent le Brahmane aux longs ongles (Dîrghanakha) (1).
Sept jours après que le fils de sa soeur fut né, on l'enveloppa dans une pièce de coton blanc pour le montrer à
son père ; celui-ci fit cette réflexion : « Je me nomme T'ichö ; (cet enfant) chassera mon nom; je le nomme donc Yeou-p'o-l'i-chö (Upatisya, celui qui chasse T'i-chö.)
Tel est le nom que donnèrent à cet enfant ses parents. Mais les autres hommes, tenant compte de ce que c'était Cho-li qui l'avait enfanté, le nommèrent tous d'un commun accord Cho-li-fou (Çâriputra, fils de Çâri).
Par suite, grâce aux voeux antérieurs qu'il avait faits dans plusieurs existences successives, Chö-li-fou devint auprès de Che-k'ia-wen-ni (Çâkyamuni) le premier des disciples pour la sagesse ; son nom fut Chö-li-fou; ce nom lui vient donc des causes que constituent ses voeux antérieurs. Voilà pourquoi on l'a appelé Chö-li-fou.
Question : «Pourquoi ne dit-on pas Yeou p'o-l'i-chö (Upatisya) et se borne-t-on à dire Chö-li-fou (Çâriputra) ? »
Réponse : « Les gens d'alors honoraient fort sa mère (Çâri) qui était la plus intelligente de toutes les femmes et c'est pour cette raison qu'ils ont nominé (cet homme) Chöli- f ou (Çâriputra). »
No 492.
(Trip., XX, 1, pp. 93 v°-94 r°.)
Le roi d'un royaume avait une fille nommé Kiu-meoul'eou. Un pêcheur, nommé Chou p'o-k'ia, qui allait sur la route, aperçut de loin la fille du roi qui était sur une tour
(1) Voyez dans l'Avadana-Çataka, (trad. Feer, Annales du Musée Guimet,. t. XVIII, pp. 418-430) 1'avadâna intitulée « Dîrghanakha. »
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