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0242 Iranische Felsreliefs : vol.1
Iranische Felsreliefs : vol.1 / Page 242 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000244
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Kangawar liegt ungefähr mitten zwischen Kirmânshâh und Hamadän an der großen Heerstraße. Ich selbst habe den Ort nicht besucht und muß mich daher darauf beschränken, die Schilderung Flandins, der die Ruinen am eingehendsten betrachtet zu haben scheint, hier wenig gekürzt anzuführen. Er

schreibt'):

»Plusieurs collines, produites par des soulèvements de bancs de marbre assez étendus, donnent à la situation de Kingavar un aspect accidenté et varié. Le fondateur du temple avait mis à profit la nature du sol ; et sur l'une des éminences situées au sud, presque au centre de toutes les autres, il en avait choisi l'emplacement.

Si les voyageurs n'en ont point parlé ou si ce monument est resté inaperçu par eux, il faut sans doute l'attribuer a ce que, enfoui sous un amas de décombres et de maisons, il a presque entièrement disparu. En effet, la presque totalité de la superficie de ce vaste édifice est couverte de maisons et de rues. Sa base sert de piédestal gigantesque à tout un quartier de la ville moderne; le soubassement, construit en larges assises, a offert aux habitants pour leurs constructions des fondations qui réunissaient le double avantage d'être toutes faites et parfaitement solides. Aussi n'ont ils rien trouvé de mieux que de bâtir dessus et d'appuyer leurs maisons aux forts tronçons de marbre, fragment 5 de colonnes de temple, restés en place. Aujourd'hui par suite de cet envahissement par les masures de briques, l'oeil ne peut embrasser l'ensemble des ruines; mais on trouve ça et là des portions assez considérables, assez dégagées et bien conservées pour qu'on puisse établir d'une manière certaine la construction de ce monument et son caractère . . .

Le plan de cet édifice est figuré par un vaste rectangle de plus de deux cents mètres dans les deux sens ; la façade en était tournée au sud, et son portique, qu'il n'a pas été possible de déterminer entièrement, dominait un immense perron élevé de plusieurs marches au-ressus du sol. Il est difficile de les reconnaître parce qu'elles ont été presque toutes enlevées et que leurs débris non arrachés disparaissent sous les décombres. Néanmoins on en voit des traces suffisamment indiquées pour qu'elles en attestent l'existence antérieure. A partir du sommet de ce perron le sol du temple était formé d'un massif de gros blocs de marbre liés avec un ciment très-dur.

C'est dans la partie ouest de l'édifice, vers l'angle nord-ouest, que s'élève, sur une rue de la ville et dans le voisinage d'une petite mosquée, la partie la plus importante actuellement et la moins ruinée du monument. Là on reconnait que le temple était assis sur un soubassement construit en belles assises de marbre blancs. Nous n'avons pu calculer la hauteur totale de ce soubassement, non plus que rechercher le profil du socle. Une fouille commencée à cet effet a dû être abandonnée par suite de la superstition des habitants qui n'ont pas permis de la terminer. Quant à la partie supérieure, elle est surmontée par une corniche, dont on retrouve un assez grand nombre de fragments en place. Sur cette partie du soubassement et sur les bases, reposent encore neuf tronçons de colonnes également en marbre blanc. Ils sont enchâssés dans les murs de briques crues des maisons auxquelles ils servent de supports.

Connaissant cette face et ayant découvert une portion de celle opposée tournée à l'est, il a été donné de reconnaître exactement la largeur de l'édifice. Sa longueur s'est trouvée d'ailleurs déterminée par l'extrémité supérieure du perron et par un retour d'angle de la face ouest sur le côté nord.«

Flandin geht weiter auf die Profile, Basen und Kapitelle ein, die sich in einer der bekannten „Ordnungen" nicht unterbringen lassen. Er nennt daher die Ordnung dieses Tempels bâtarde et corrompue. Dann bemerkt er, daß die Brüche sich etwa 3 km südwestlich von dem Tempel finden, daß sich dort eine große Zahl unvollendeter Säulen und Reste eines zweiten Gebäudes gleichen Stiles befinden. Pläne, Ansichten und Details finden sich auf den Tafeln 20-23 der großen Publikation. Neben den Grundriß, von dem also an der Oberfläche nichts als geringe Stücke der umgebenden Halle zu finden sind, stellt er den Grundriß des großen Tempels von Palmyra, der die gleichen riesigen Dimensionen besitzt, eine

') Eugène Flandin & Pascal Coste, Voyage en Perse 1840-41. te t: Relation de voyage par E. Flandin, pag. 409 ss.