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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0070 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.1
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.1
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.1 / 70 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000197
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42   MISSION SCIENTIFIQUE DANS LA HAUTE ASIE.

unes d'entre elles ne sont point exactement å leur place, mais entre deux étapes le nombre des p'ao t'ai indique bien la juste distance. C'est låå peu près le seul travail de voirie auquel se soit livrée l'administration. Dans le désert, la route est une simple piste ; dans les oasis, elle n'est nullement macadamisée et sa largeur, très grande en général, est fixée depuis un temps immémorial. Comme il ne pleut presque jamais, on n'a pas besoin de rien réparer, sauf les ponceaux établis sur les petits canaux qui traversent le chemin. Quant å l'ombrage, les indigènes en ont trop le goût pour que les riverains ne prennent pas soin d'entretenir au bord de leurs champs une ligne d'arbres, souvent des mûriers, dont le cavalier en passant peut å son aise picorer les fruits. Des trois rivières importantes que l'on a å franchir, celles de Kâchgar, de Yârkend et de Karakâch, la première seule est munie d'un pont, parce qu'elle coule entre la ville chinoise et la ville musulmane, entre le commandant en chef des troupes et le gouverneur civil. La rivière de Yarkend se traverse sur la glace en hiver, au moyen (l'un bac fort médiocre en été; celle de Karakâch, moins profonde, est guéable.