EXPLORATION DE 1891. 71
huttes de tersken entrelacés, l'hiver ils reviennent au pied de la montagne.
Le 16 octobre, nous partîmes pour Nia, par une route sablonneuse, å travers une steppe ravinée, toute couverte de plantes d'absinthe à l'odeur pénétrante et par places de menus buissons de tersken, de pirama, de trán. A notre droite ce désert se déployait A perte de vue
avec la monotonie de la mer, tandis qu'A notre gauche se dressait la chaîne de l'Altyn tâgh, « Il semble, écrit Dutreuil de Rhins, qu'on défile à la mec le long d'une cőte puis élevée que les Alpes, dentelée comme elles, (l'un dessin ů la fois plus varié et plus majestueux. Ce qu'un voyageur disait de Constantinople, qu'il fallait l'admirer de loin, je le dirais volontiers de l'Altyn tâgh. C'est très beau d'ici; quand on
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