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0211 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2
Scientific Mission to High Asia 1890-1895 : vol.2
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2 / Page 211 (Color Image)

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[Figure] FIG.16 Brace made in Khotan.Villebrequin fabriqué à Khotan.

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doi: 10.20676/00000197
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LE TURKESTAN CI1INOIS ET SES HABITANTS.   191

soigné, est d'une résistance remarquable et réaliserait l'idéal du papier d'emballage si les feuilles étaient plus grandes. Au reste il est cher : 0 fr. 75 les 100 feuilles. Les roseaux sont transformés en nattes dont on fait une consommation considérable et qui content des prix dérisoires. Des citrouilles on tire des pots à eau, des tabatières, des pipes ou tchilîm.

Les industries textiles sont beaucoup plus considérables que les précédentes. On ne sait pas filer le lin, et le chanvre n'est employé qu'à tresser des cordes très grossières. En revanche les étoffes de coton se fabriquent en grande quantité dans tout le Turkestan, mais principale-

ment à Khotan, dont le khàm (U.) se répand de tous les côtés. On

appelle de ce nom, qui signifie brui en persan, une étoffe tissée avec des fils de coton qui n'ont subi aucune préparation. Elle est rude, mais très forte et durable. Chaque pièce mesure 5',60 sur 0'",50, coûte 0 fr. 94 et exige 360 grammes de fil de coton du prix de 1 fr. '75 le kilogramme. I1-faut deux pièces pour faire une chemise, une seule pour un pantalon. Un manteau de khiim teint revient h 5 ou 6 francs. Le tissage est exécuté soit par des tisserands spécialistes établis dans les villes et les villages, soit par des paysans qui trouvent dans l'exercice de ce métier un supplé-

FIG. 16. — Villebrequin fabriqué

ment de ressources pendant l'hiver. Dans la ville de Khotan on compte 250 ateliers

dont les plus considérables n'occupent pas plus (le cinq métiers. Dans le département entier, y compris Sampoula, qui relève de Kéria, il y a environ 12,000 métiers dont une partie chôme l'été durant les travaux agricoles. La production totale peut être évaluée à 40 millions (le métres par an, soit 6,700,000 francs.

Outre le khâm on fabrique, en beaucoup moindre quantité, deux

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Iiliolau.