LA LÉGENDE D'IMAM DJA`FAR SADIK 27
monde. Ceux qui seront dans la peine et la douleur et qui auront recours
l'Imâm et à ses compagnons de martyre seront soulagés et leurs voeux seront exaucés. Celui qui désirera la science aura la science, celui qui souhaitera des enfants aura des enfants, celui qui demandera la richesse aura la richesse, celui qui demandera les honneurs aura les honneurs. Dieu exaucera dans les deux mondes les voeux des dévots des mazârs.
Ce fut en l'année 121 de l'hégire, le vendredi 10 de Djoulnada-el-aoual (fin mars 739) qu'eut lieu le martyre d'Imâm Mohammed Ghezzâlî. Dieu est le plus savant ! Zouhour Mounis, qui avait été nommé gouverneur de Karakâch, vint chaque mois aux mazârs pour offrir ses voeux et ses prikres, préparer le repas commémoratif, faire la lecture complète du Coran et demander le secours dont il avait besoin.
LA LÉGENDE D'IMAM DJA`FAR SAI)IK
(nÉsuIÉ)
L'histoire d'Imâm DjaTar Sâdik, fils d'Imâm Mohammed Bâkir, a été écrite parSoultân el- Aréfîn. Après la bataille de Kerbela où ImânlHoceyn fut martyrisé, Imâm Zeyn el-`Abidin, son fils, tomba entre les mains de l'impur Yézid ; mais, par la grilce de Dieu, il eut la vie sauve. A sa mort, son fils, Imâm Mohammed Bâkir se cacha dans les montagnes. Yézîd, le maudit, découvrit sa retraite et envoya contre lui Mouzafl'er de Damas avec 70,000 hommes. L'Imâm fut tué, mais les anges de Dieu sauvèrent son fils Imâm Dja`far Sâdik. Quelque temps après, celui-ci vit en songe son père, qui lui ordonna d'aller porter l'islamisme dans le pays de Tchîn et Matchîn. Conformément à cet ordre, Imâm Dja`far réunit cent mille hommes et se rendit à Séid kouh (alias Sebz kouh) que l'on appelle aujourd'hui Ouch `l'ourfàn. Le prince en était 'alors Châh Behrâm. Imâm Dja`far lui envoya 'un ambassadeur pour lui expliquer l'objet de son expédition et le sommer de se convertir à l'islamisme. Châh Bellrâm consentit, vint à la rencontre de l'Imâm et fit profession de foi musulmane. Mais ce n'était qu'une conversion hypocrite. Châh Behrâm reçut l'Im âm dans sa ville de Séïd kouh et lui donna sa fille en mariage. Imâm Dja`far resta en ce lieu vingt années durant lesquelles il composa quarante ouvrages. Ces vingt années écoulées,
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