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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0190 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.3
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 / 190 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000197
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172   MISSION SCIENTIFIQUE DANS LA HAUTE ASIE.

au delà å la chaîne du sud. Celle-ci sépare dans sa première partie les bassins du Mékong et du Salouen, est coupé par le Dza tchou qui y pratique une cluse où a passé M. Bonvalot au sud du La tchou, atteint le fleuve Bleu probablement aux gorges Dza-ga ri et se réunissent au delà aux monts du Mi-nyag, eux-mêmes prolongement de l'Himalaya avec qui la chaîne du Tang la forme ainsi une immense ellipse très allongée. On remarquera que la succession des deux directions S. S.-E. et E. S.-E. forme une courbe dont la concavité est tournée vers le nord selon la règle générale. On notera surtout que ce brusque coude au S.-E. se reproduit dans toutes les chaînes que nous avons. examinées jusqu'å présent; les Nan chan, les monts du . sud de Kouk nor, les Tong-ka A-la-cha, les Doug-ri, les branches des Baven Kara, les prolongements des Koukchili et des Dongbouré au sud du fleuve Bleu, la chaîne orientale du Dam tchou, les monts de la source du Tchou-mar ont tous à peu près la même direction, s'inclinant cependant de plus en plus au sud å mesure que l'on s'avance vers l'intérieur du Tibet. Si l'on élevait une série de perpendiculaires sur toutes ces chaînes on obtiendrait des sources du Tchou-mar au sud de Kan-tcheou une grande courbe dont le centre serait aux environs de Tourfàn et dont la corde serait dirigée å peu près au N.-E. Mais toutes les chaînes, après s'être fortement infléchies au sud sur une certaine distance, reprennent ensuite une même direction E. S.-E. pour enfin se reporter de nouveau au S. S.-E., du moins à partir des Bayen Kara, parallèlement aux rivières qui des-

,   cendent vers l'Indo-Chine. De cette manière les montagnes du Tibet
septentrional décrivent une série de grandes courbes concentriques dont la concavité est tournée vers le sud, au contraire des courbes particulières qui constituent chacune d'entre elles.

Du pic trapézóide des monts Henri d'Orléans se détache un rameau secondaire, qui va au sud du lac Tchib-Tchang ts'o, dont la vallée a été vue pour la première fois par M. Bonvalot, et se relie 'aux monts du Tang la. Du seuil des Lièvres une chaîne parallèle, c'est-à-dire dirigée à l'est avec une légére inclinaison au sud, coupe les cours supérieurs