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0191 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3
Scientific Mission to High Asia 1890-1895 : vol.3
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 / Page 191 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000197
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GÉOGRAPHIE PHYSIQUE.   173

du Tsa-rgya tsang-po, du Nag tchou, du Chag .tchou et se relie aux puissantes montagnes du Gé-ma la, qui se détachent des monts du Tang la aux sources de la rivière Sog et filent à l'E. S.-E. pour rejoindre _ le prolongement de la chaîne du Tang la aux monts Ram-nong gang-ri.

Dans les montagnes que nous venons d'examiner, la ligne de faîte est constituée par les monts•Ma-ouang gang-ri, Dutreuil de Rhins, Dupleix et Tang la. Les plus hauts pics de montagnes qui s'élèvent au nord des lacs Ma-ouang et A-rou atteignent 6,800 mètres d'après nos observations au théodolite; telle est également l'altitude approximative des monts Dutreuil de Rhins. Quant aux monts Dupleix, la hauteur de 8,000 mètres que leur attribue M. Bonvalot est certainement exagérée, de même .que celle de 6,000 qu'il donne au col par oú il a franchi cette chaîne. La faute n'en est d'ailleurs nullement imputable au voyageur, mais seulement à ses instruments. Dans les environs du Dam-tao la et du Nya-ka mar-bo, les plus hauts pics dépassent de peu 6,000 mètres. Quant aux cols, le Hor-ba-Ma-ouang la mesure, d'après M. Bower, 5,648 mètres, le col Dutreuil de Rhins 5,630, le col Littledale 5,600, le col Bonvalot à peu prés autant, le Tang la occidental 5,200 d'après Prjévalsky, le Dam-tao la 5,041 et le Nya-ka mar-bo 5,000. Bien que, selon le fait constant que nous avons observé dans les chaînes plus septentrionales, il se produise un abaissement sensible de la crête à l'est de 88° de longitude, cet abaissement est ici beaucoup moindre et si la chaîne dont nous parlons maintenant est un peu moins élevée en moyenne que l'Oustoun thgh clans sa partie occidentale (6,000 mètres), elle l'est un peu plus dans sa partie orientale (5,400). La partie orientale de cette chaîne a une importance capitale au point de vue hydrographique ; car c'est d'elle que sortent d'une part les deux sources les plus considérables du Ta Kiang, le Tchou-mar et le Dam tchou, d'autre part le Tsa-rgya tsang-po, la plus notable des rivières à bassin fermé du Tibet septentrional, ainsi que le Nag tchou, le Chag tchou et le Sog tchou, sources du Salouen, et le Pam tchou, principal affluent du Haut Mékong.

La chaîne secondaire du Boukha Mangna qui se détache à l'est des