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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0220 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.3
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 / 220 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000197
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202   MISS[ON SCIENTIFIQUE DANS LA. HAUTE ASIE.

Dza tchou, elle doit être abandonnée. Le Dougboulak est bien l'origine de la. rivière Do djong, appelée Djangin gol par .les Mongols, qui se déverse dans le Ngo-ring ts'o. J'ai remonté au N.-E. une autre source du Dza tchou, le Tcha tchou (cours 78 kilomètres) qui vient du Pa-tchong la et des monts Gé-rgyé-ma-ma-dé-soum, à quelques milles de la source du Do djong. Dans le haut bassin du Dza tchou, les eaux parcourent lentement des vallées' larges et plates, de très grande altitude.

Sur le versant nord clés Bayen Kara, j'ai reconnu les sources de deux rivières importantes qui se jettent dans le Ma tchou, le Ka-la Sou-nang tchou qui coule à l'est et le Ka-la Pa-nang tchou qui coule au nord dans un lac assez considérable, le Ka-la Nam-ts'o. Ce lac reçoit également une autre rivière venant du S. S.-O., le Kiang tchou, qui ressort par l'extrémité septentrionale et continue sa route å l'est jusqu'au Ma idiot] avec la plus grande lenteur. Au lieu où je l'ai traversé il se divise en deux bras de 25 mètres, mais il est peu profond et ses eaux sont biles en partie par le sol spongieux de la vallée. Son cours total est d'environ 180 kilomètres. En ce qui concerne le Hoang hê son cours est désormais fixé entre les points pt et v sur 115 kilomètres de développement. En amont et en aval nous en sommes réduits aux hypothèses et aux indications de la carte chinoise. Il est de tradition de faire traverser les deux lacs Kya-ríng et Ngo-ring par le cours supérieur du Ma tchou ; mais ce fait n'est pas indiscutablement établi ; il serait en contradiction avec mes renseignements d'après lesquels le fleuve passerait au nord des lacs dont il serait séparé par une chaîne de montagnes, indiquée en effet par Prjévalsky, et dont il ne recevrait aucun émissaire. En amont du point v on voit le Ma tchou venir de l'ouest, puis, selon mes informations, il traverse les montagnes qui passent entre les deux lacs. Il ne pourrait donc pas sortir du Ngo-ring ts'o, mais seulement du, Kya-ring; or celui-ci, quoique la combinaison des différents itinéraires m'ait obligé à le remonter au nord, est encore trop au sud pour rendre cette hypothèse bien vraisemblable. Du reste les deux lacs sont salés et fournissent de. sel la moitié du Tibet oriental, je ne vois pas. comment le Ma tchou pourrait en venir, dont l'eau est parfaitement