GÉOGRAPHIE PHYSIQUE. 203
douce, h 60 kilomètres plus bas. D'autre part l'examen dti récit .etdes cartes de Prjévalsky ne laisse pas supposer que le Soloma puisse contourner le Kya-ring ts'o par le nord. Il reste å penser que cette dernière rivière n'est pas la véritable source du Ma tchou et que l'origine du fleuve Jaune doit être cherchée dans ce petit cours d'eau signalé par A. K comme sortant du prolongement des monts Chougou un peu à l'est du col Bordza Kéra. Les lacs Kya-ring et Ngo-ring formeraient ainsi un bassin fermé et il y aurait une erreur de plus à mettre au compte du système fantaisiste, cher aux géographes chinois. et en général à tous les Asiatiques, qui consiste à relier entré eux par, une même rivière le plus de lacs possible. C'est là une question qui ne pourra être définitivement résolue que par un nouveau voyage d'exploration. En aval du point ,u le cours du fleuve est connu par la carte chinoise qui repose sur des renseignements plus ou moins précis et sur un lever fait au xvni0 siècle par imita, fils du général Akoui. C'est là un lever sommaire qui semble ne mériter qu'une confiance relative, car il n'a jamais été contrôlé ni par des Chinois ni par des Européens. Le tracé d'Amita entre y et N ne correspond pas au mien, én aval de B nous constatons des détails répétés', les monts A-mnyé-Ma-tch'en sont placés beaucoup trop au sud, enfin la résidence du prince des Ngo-log, A-rtchoun, qui est située près de la rive du fleuve, ne doit pas être très éloignée, selon mes propres renseignements, de la position que lui a assignée M. Potanine, d'après les informations recueillies par lui dans sa campagne de 1885 ; or, cette position est h une vingtaine de milles au nord du cours (lu Ma tchou tel que le trace la carte chinoise. Les détails ci-dessus concordent à faire supposer que cette carte fait décrire au fleuve une courbe trop ample. Pour tracer le cours du Ma tchou sur ma carte j'ai rapporté le dessin du géographe chinois, en supprimant les détails répétés 2, à ma position, obtenue par relèvements, de la rivière Mila et
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Dutreuil de Rhins. L'Asie centrale. Atlas : Feuille n° 9, carte 16.
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Le géographe dessine deux coudes successifs et de même forme et indique deux affluents du même nom.
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