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0223 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3
Scientific Mission to High Asia 1890-1895 : vol.3
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 / Page 223 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000197
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GÉOGRAPHIE PHYSIQUE.   205.

hó. J'ai déjà dit que 1'Obé tchou avec sa tranchée peu profonde au milieu d'une lande déserte ressemble en petit aii Tchertchen .daria. Le bassin du Hoang hő supérieur est entamé profondément par le coin qu'y enfoncent dans sa partie septentrionale ,les sources de la rivière du Tsadam ou Bayan gol. Ces sources ont encore été découvertes par notre mission ; elles sont constituées par deux petites rivières, originaires l'une ou l'autre du versant septentrionál des monts A-mnyé Ma tch'en. La principale est le Tong-ka A-la-cha tchou, longue de 60 kilomètres, roulant ses eaux claires dans une très large vallée herbeuse, presque plate, entre de hautes montagnes neigeuses. L'autre est le Ma tch'en tchou dont la vallée est .également très large, mais plus accidentée et plus aride. L'une et l'autre se jettent à l'extrémité orientale du Stong-ri-ts'o, lac étroit qui s'allonge en une courbe de 64 kilomètres entre des montagnes rocheuses et dénudées. Elles sortent à l'autre bout du lac en une rivière, dite Yogoré, qui forme rivière Bayan gol après s'être réuni avec le cours d'eau moins important qui vient de l'Alak nor. De cette manière la rivière du Tsadam n'a pas un développement inférieur à 500 kilomètres. Toutefois il ressort des explications de M. Róckhill que le Stong-ri ts'o ne fournit qu'une quantité d'eau très faible au Yogoré et que cette rivière est alimentée principalement Par le Seldam gol. Peut-être se passe-t-il quelque chose d'analogue Pour le Ma tchou, ce qui concilierait tout.

La quantité d'eau.que débitent les rivières du Tibet oriental semble faible en comparaison de la longueur de leur cours et de l'altitude des montagnes d'où elles jaillissent. C'est que ces montagnes ne présentent pas à beaucoup près de si vastes et si nombreux glaciers que l'Oustoun tágh, le Karakoram et l'Himalaya et que les précipitations atmosphériques dans le Tibet oriental, sans être aussi insignifiantes que clans le Turkestan chinois sont incomparablement moins importantes qu'elles ne le sont en Chine et dans les indes. On remarquera qu'en outre les bassins de ces fleuves sont étroits. Si le Mékong a 4,600 kilomètres de cours, son bassin supérieur ne dépassé point 80 milles de largeur et jusqu'à la mer il reste réduit à des proportions médiocres . Le