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0225 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3
Scientific Mission to High Asia 1890-1895 : vol.3
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 / Page 225 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000197
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GÉOGRAPHIE PHYSIQUE.   207

Entre le bassin du fleuve Jaune et Nag-tchou nous n'avons connu que trois lacs : le Ni-zam ts'o-rgyi, déjà cité, le Ts'o Ngong-kar, très petit lac isolé sur un plateau entre le Pé tchou et le Chag tchou, et le Ts'o mo-ra, plus petit encore, à 4,700 mètres d'altitude, qui occupe le fond d'une large vallée marécageuse et envoie un émissaire au Nag tchou.

C. HYDROGRAPHIE DU BAUT PLATEAU TIBÉTAIN

Le haut plateau du Tibet entre 1'Oustoun tâgh et les bassins du Brahmapoutra et de l'Indus est entièrement soumis au régime lacustre. Dans nos explorations nous n'y avons pas relevé moins (le 45 lacs, la plupart inconnus. Entre l'Altyn tâgh et l'Oustoun tâgh on rencontre déjà quelques lacs, d'ailleurs très peu importants dans les limites de notre voyage; tels sont l'Angid koul, le Chour koul, les trois lacs du plateau de Gougourtlouk : Saryz koul, ainsi appelé des mamelons de

terre blanchâtre et pulvérulente (20L) qui l'entourent, Atchyk koul

et Oulough koul. Le Chour koul est situé à peu prés sur l'emplacement du Yéchil koul de la carte de Du treuil de Rhins; mais il ne faut pas identifier ces deux lacs; la similitude des positions est une simple coïncidence. Le Yéchil koul, emprunté à la carte chinoise, représente évidemment un lac situé au nord des montagnes ; i1 semble être une répétition du Yéchil koul placé au N.-O. de Khotan, lequel figure sans doute le marais où se jette la petite rivière Kara say au nord de Zaoua. Le Chour koul a un bassin d'une certaine étendue, et il reçoit entre autres une petite rivière qui sort du fond (le l'Oustoun tâgh et dont M. Roborovsky a vu la source en 1890. En 1892, nous avons reconnu deux lacs imlortants qui étaient inconnus lors de notre départ, le Koné ts'o sur la route de Rou-t'og, et le Rga-vé Hor-pa ts'o sur la route du Ting-ché et de Lha-sa. Mais quelques mois avant nous M. Bower avait déjà exploré ce dernier lac. Un autre lac dont nous avons appris l'existence à trois journées de marche à l'E. S.-E. de Mang-rtsé, le Ma-ouang ts'o, est sans aucun doute le même que le Tcharol ts'o (le M. Bower. La