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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0227 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.3
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 / 227 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000197
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GÉOGRAPHIE PHYSIQUE. •   209

mais comme aucune élévation de terrain n'apparaît entre ces deux parties il est probable qu'elles se rejoignent et que la disposition du sol nous a empêché de voir le lac dans son entier d'aucun point de notre itinéraire. Le Hor-pa ts'o couvre une superficie de 300 kilomètres carrés. Tous les autres lacs sont inférieurs ů 200. Au sud de la' chaîne du Mélong gang-ri on trouve des lacs plus vastes. Le Tchar-gad ts'o a environ 400 kilomètres carrés. Le Gya-ring ts'o, aussi long que le Kouei nor mais plus étroit, couvre une surface d'environ 1,300 kilomètres carrés. C'est, après le Nam ts'o, qui mesure ů peu prés 1,800 kilomètres carrés, la plus grande nappe d'eau du Tibet tout entier'. Sa position et ses dimensions correspondent assez bien ů celle que Nain Singh avait assignées à un lac qu'il ne connaissait que par ouï-dire sous le nom de Tchar-gad ts'o ; c'est cependant bien le lac plus petit, situé à 20 milles å l'ouest de notre Gya-ring ts'o, qui porte ce nom. Les Tibétains que nous avons interrogés n'ont jamais varié sur ce point, et M. Bower qui a vu ce lac avant nous, l'appelle de la même manière. Au nord-est du Nam ts'o nous avons découvert un lac long de 45 kilomètres. C'est, disent les Tibétains, le fils du Nám ts'o, d'où son nom de Bou-mts'o, le lac-fils. Tl est représenté sur les cartes chinoises par le Boukha nor, que les géographes récents avaient eu le tort de supprimer. Nous voyons encore une preuve que les cartes chinoises méritent la plus grande attention liour toutes les régions qui avoisinent les grandes routes. Quant â l'Eldzighen nor, au nord-ouest du précédent, ce ne peut être que le Bourben ts'o de M. Bonvalot.

Les eaux des lacs que nous avons vues sont salées et quelquefois chargées de soufre comme celle de l'Atchyk koul sur le plateau de Gougoiirtlouk, ou d'ammoniac comme celles du lac sur le bord duquel nous avons campé le 1er novembre 1893. Nous n'avons relevé que deux exceptions : le Tchar-gad ts'o et le Nam ts'o dont les eaux sont douées,

I. Ce lac était gelé lors de notre exploration, ce qui nous a empéché d'en distinguer trés nettement la limite orientale. Aussi ai-je fait sur ma carte de détail un seul lac de deux. L'itinéraire de M. Littledále, qui a passé à l'est du Gya-ring ts'o en été, m'a permis de rectifier l'erreur sur ma carte générale.

II.   27