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0229 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3
Scientific Mission to High Asia 1890-1895 : vol.3
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 / Page 229 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000197
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GÉOGRAPHIE PHYSIQUE.   211

J'ai peu de chose à dire des rivières qui arrosent les hauts plateaux du nord du Tibet, car elles sont à peu près insignifiantes, très brèves et de faible débit. Les plus longues ont de 50 à 60 kilomètres de cours. Telles sont le Yéchil sou à l'ouest, la rivière de l'Antilope à l'est. Au • nord des monts Dutreuil de Rhins, nous avons passé une rivière large de 15 mètres sur trois pieds de profondeur, mais ce n'est en effet qu'un. canal réunissant deux lacs. Au sud de la même chaîne nous avons traversé un lit de rivière large de 320 mètres, mais complètement à sec et débouchant sur un lac desséché. Au sud de 32°20' de latitude, les eaux courantes deviennent plus abondantes. La rivière des Lièvres, qui se jette dans le lac des Perdrix, roule à la fin d'octobre une eau rapide, profonde de deux pieds. Sa vallée est d'ailleurs exceptionnellement encaissée. Le torrent tributaire du lac d'ammoniaque est aussi assez abondant et encaissé..Au sud de la chaîne du Lha-ri Mé-long les rivières prennent encore plus d'importance. Le Gyou tchou, tributaire (lu lac Pang-kong, mesure 75 kilomètres. Le Bog-sang tsang-po dont nous avons reconnu l'embouchure dans le Ts'o Ring•mo ou Tag-tsa ts'o, à l'extrémité occidentale duquel il forme un grand marécage, n'a pas moins de 135 kilomètres de cours. Plusieurs petits lacs échelonnés au nord-ouest (lu Ts'o Ring'-mo reçoivent les eaux. descendant de la chaîne du Lha-ri Mélong. Le torrent qui sort du pic même du Mé-long ne fait que traverser le petit lac secondaire et va se jeter dans le Ts'o Ring-mo. Il est possible que la rivière Tchou-zan tsang-po, dont la source a été reconnue par Nain Singh se réunisse à ce torrent avant son embouchure; en effet, entre notre route au pied des monts Lha-ri Mé-long et la vallée du Bog-sang tsang-po, que nous entrevoyions, longeant le pied (le la chaîne des grands lacs, nous apercevions une autre vallée longitudinale paraissant être celle de la rivière susdite, dont.le cours surpasserait en ce cas 200 kilomètres. Mais M. Bower, qui a passé précisément dans cette vallée intermédiaire, ne marque rien sur sa carte qui puisse être pris pour la suite du Tchou-zan tsang-po. Peut-être faut-il l'identifier avec le petit cours d'eau que.M. Littledale a traversé par '84° Ig. J'ai déjà signalé l'affluent du Gya-ring ts'o, le