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0230 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3
Scientific Mission to High Asia 1890-1895 : vol.3
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 / Page 230 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000197
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212   MISSION SCIENTIFIQUE DANS LA HAUTE ASIE.

S'a tchou, long d'environ 85 kilomètres. Le Tsa-kar tsang, tributaire oriental du Nam ts'o, a moins de 50 kilomètres ; mais, sortant des neiges du Sam=tan gang-ri, il roule un volume d'eau assez considérable. La rivière, que reçoit le même lac å l'ouest, appelée Tar-kou par les Chinois, n'est peut-être pas beaucoup plus longue et plus importante. Elle n'est encore connue, sauf pour son embouchure vue par le pandit D., que par les cartes chinoises, qui, selon leur coutume, lui font traverser un grand nombre de lacs. Cela seul doit nous mettre en défiance. Si l'on rapporte la carte chinoise des Ta Ts'ing entre la position corrigée du Nam ts'o et le cours rectifié du Tsang-po tchou, on trouve que ces lacs traversés par le Tar-kou tchou correspondent å la série des lacs Tang-ra, Ngan-tsi, Tcha-rou, Kya-ring et Mo-kiou explorés par Nain Singh. On reconnaît d'ailleurs les noms de plusieurs d'entre eux, seulement le géographe chinois en a interverti l'ordre véritable. La source du Tarkou tchou telle qu'il la donne correspond å celle de la petite rivière qui se jette au sud du Tang-ra ts'o et qui porte en effet le nom de Tar-got tchou. Or, nous savons que ces divers lacs ne communiquent pas entre. eux ; les levés et les renseignements de Nain Singh contredisent formellement le système du géographe chinois et nous obligent å arrêter le.cours du Tar-kou tchou, ou plutőt du Tcha-ka tchou, un peu å l'est de la longitude du Mo-kiou ts'o.

Le faible débit des rivières du haut Tibet est due å la • médiocre quantité des précipitations atmosphériques, au peu de pente du sol, à l'évaporation exceptionnellement rapide et å la nature générale du terrain, qui absorbe la neige avant qu'elle ait eu le temps de fondre et de s'écouler en ruisseaux.

III. — SUR QUELQUES ROUTES ANCIENNES ET MODERNES

a. ROUTES DU TURKESTAN.

Le chapitre qui, dans la première section de ce volume, traite du commerce (lu Turkestan, contient un grand nombre de renseignements

 

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