National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0240 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3
Scientific Mission to High Asia 1890-1895 : vol.3
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 / Page 240 (Grayscale High Resolution Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000197
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

~

222   MISSION SCIENTIFIQUE DANS LA HAUTE ASIE.

teskéreh de Mahmoud Kabouli, et l'on dit qu'autrefois elle allait jusqu'à Aksou et à Châhyâr. Aujourd'hui les indigènes ne les suivent que pendant quinze jours de marche à pied, c'est-à-dire jusque par environ 39° de latitude. A partir de là les maigres forêts et les plus maigres pâturages qui bordent la rivière et sont occupés jar quelques Doulân font place aux dunes de sable oú l'eau s'absorbe rapidement.. La carte chinoise du yà-men de Kéria, dont j'ai parlé plus haut, indique cette route avec les stations suivantes, toutes sur la rive gauche.

Pa-kou-dji-ka-ten. ' . 45 lis de Paha djigda P le djigda nain. 200

au degré

Chahidoullah.. .   601is C'est Imâm Hazret Goulâm Châh, petit mazâr.

Kou-kou-dji-ka-ten.   80   Kouk djigda? le djigda bleu, vert.

Ba-sou-ko.. .   60   Boçogha, le seuil.

Tan-kou-ma-li.

Koun-ba-la-ten. Yan-ta-kou sou-lou-hű

Koei-la-ko. . . Ti-li-tcha seu..

Kou-ya-li-ko. .

Yantâk soulâgh, l'aiguade des Yantdk.

Le temple de Tilitcha, vraisemblablement un ancien temple bouddhiste.

90

60

60

80

100

80

Enfin la route aboutit au Tarim prés de Cha-lé-'*a-ta.

I.a direction générale de la route est N.06.E, ce qui semble exact; mais il est probable que les distances entre les stations ont été exagérées afin de remplir toute la distance entre Kéria et le Tarim et de réduire à une bande insignifiante les sables_ qui séparent le Tarim de l'endroit où le Kéria daria se perd. Les cartographes chinois ont l'horreur du vide; ils dissimulent les blancs de leur mieux, et pour cela ils arrangent artificiellement les détails dont ils disposent ou au besoin en inventent. C'est une question de coup d'œil.

Les indigènes disent qu'il est encore possible d'aller directement du mazàr d'Imam Djafar Sâdik au Lob nor il y a beaucoup de sable, mais aussi une assez grande quantité de tamaris et de populus suaveolens tout le long de cette route, qui est, nous l'avons vu plus haut,