234 MISSION SCIENTIFIQUE • DANS LA HAUTE ASIE.
toue (redondance dans le genre de Chatou-tou, pour 4Ztoun, or), Altan gol, c'est-à-dire la rivière de l'or, et Souget. Il s'agit vraisemblablement de Kapa, au S. S.-E. de Kéria, oh se trouve une exploitation d'or et du hameau de Souget. De là l'itinéraire se poursuit vers l'est par Imâm Oullah et Barkhoutou. L'Imam Oullah est le même que celui du texte et a été placé en ce point d'après le texte. L'informateur du cartographe a pu de Souget revenir vers l'ouest à Teurt Imam par Layka et le chemin qui de ce point mène directement au mazâr des quatre Imams, Ruis du mazar reprendre la route du Tibet en s'acheminant (lu côté de Polour. Le mot Barkhoutou semble représenter le turc Bourkout, aigle; mais je ne connais aucune localité de ce nom entre Khotan et l'Ambal- achkàn. D'après la distance donnée sur la carte ce devrait être un point situé à un jour de marche de Teurt Imâm, tel que Kara Boghou. Quoi qu'il en soit, la route tourne presque aussitôt droit au sud, et c'est en effet le. cas de la route de Polour qui fait un coude brusque au sud pour aller franchir le Kyzyl daván et aboutir sur le haut plateau au campement de Saryz-koul au sud et près des lacs Saryz koul et Atchyk kou.l. Il me paraît assez plausible que ce dernier lac soit le Gachoun nor de la carte, que le lac plus occidental également porté sur la carte soit le Saryz koul et que le lieu dit Sari, au sud et très près de 'ce dernier lac, soit le campement de Saryz-koul au sud et très près du lac de ce nom. Ces lacs sont, il est vrai, beaucoup moins grands qu'ils ne sont marqués sur la carte; mais le dessinateur a exagéré les dimensions des accidents géographiques afin d'avoir le moins de vide possible. C'est ainsi qu'il a presque quadruplé l'étendue de l'Iki namour. A partir de là l'itinéraire présente un grand trou que le dessinateur a masqué de son mieux. L'erreur qu'il avait commise en confondant en un seul plusieurs itinéraires distincts lui avait permis d'allonger d'une manière très notable la première partie de son tracé. Pour la deuxième partie, qui a son point de départ à Lha-sa, il a doublé ou triplé les étapes afin de rejoindre sans solution de continuité apparente le tracé de la première partie. Il ne reste ainsi plus de vestige de la partie centrale, qui pour le cartographe n'existait point puisqu'il n'avait ni noms, ni lignes à y tra-
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