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0255 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.3
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 / 255 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000197
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GÉOGRAPHIE PHYSIQUE.   237

confondait avec le chemin qui, selon les renseignements fournis par les indigènes à Nain Singh, partirait de T'og-dao-rag-pa dans la direction du N. N.-O. et conduirait, après 20 jours de marche sur les plateaux, å une grande chaîne de montagnes au delà de laquelle se trouverait la ville ou le village de Nari Tarou, arrosé par une grande rivière, coulant d'est en ouest, la seule qu'on rencontre sur. le parcours, et, plus loin Nourla, place de commerce des Turcs musulmans du pays de Khotan. Cette route doit rejoindre celle de M. Bower dans les environs de son campement n° 29 et ensuite se confondre avec elle jusqu'au Hor-pa ts'o et descendre sur Polour qui serait le même que Nari Tarou. Nourla peut être Noura, comme le supposait Trotter, å moins que ce ne soit Kéria même. Quant å la rivière, je n'y puis reconnaître que le Kéria daria. Pour terminer ce qui concerne cet ancien itinéraire de Khotan à Lha-sa, notons que le Ouei-tsang tou tché ne connaît qu'un seul itinéraire allant de la capitale du Tibet å Yârkend et que cet itinéraire passe par le Kéria la, col très élevé qui se dresse au-dessus du désert de Gobi. Ce col est certainement le Kyzyl davân qui descend droit sur Kéria. Il est inadmissible qu'entre le Kyzyl davân et le Nam ts'o on se soit donné la peine de traverser en biais toute la masse des chaînes de montagnes qui couvrent' le Tibet septentrional ; c'est une entreprise beaucoup trop difficile, qui rend nécessaire de transporter avec soi pendant de longues semaines (les vivres pour les hommes et les animaux. On devait chercher ů gagner au plus tôt la route de Nain Singh, qui offre quelques ressources et de l'herbe en abondance. D'ailleurs l'Oustoun tâgh au sud-est du Kyzyl davân est infranchissable pour tout autre que pour un explorateur, et encore avons-nous jugé prudent de ne point tenter l'aventure de ce côté-lå.

°Ce n'est pas â dire que cette route par le Kyzyl davân et T'og-daorag-pa ait été la seule qui conduisît de Khotan à Lha-sa. On pourrait å l'occasion employer celle de l'Ambal-achkân davân. C'est par ce col qu'encore aujourd'hui les Mongols de Karachahr passent pour se rendre å Lha-sa. Les Turcs eux-mêmes n'ignorent point l'existence de cette route, et les Tibétains comme les Chinois la connaissent bien. Elle sort