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0296 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3
Scientific Mission to High Asia 1890-1895 : vol.3
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 / Page 296 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000197
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278   MISSION SCIENTIFIQUE DANS LA HAUTE ASIE. •

voyageons, du nombre de cas où de bonnes. observations sont possibles, du genre d'observations et de levés que nous pouvons faire en exploration dans. ces régions, je pense encore aujourd'hui, comme lorsque j'étudiais les documents relatifs A la Haute Asie, que mes meilleures positions en montagne pourront être erronées au maximum de 4 ou 5 minutes en longitude. De prime abord ces probabilités d'erreur paraîtront considérables même aux astronomes, aux marins ou aux voyageurs qui peuvent opérer avec des instruments de précision et dans des conditions d'observations presque aussi satisfaisantes que dans un observavatoire ; mais s'ils passaient quatre mois en exploration A plus de 5,000 mètres d'altitude dans les mêmes conditions que nous, ils seraient convaincus qu'elles n'ont rien d'exagéré, non plus que cette appréciation qu'un levé à l'estime simple ou par cheminement d'environ six degrés appuyé sur de rares latitudes peut compter des erreurs d'environ un degré. Un tel levé ne peut être utilisé que pour ajouter de vagues indications dans les parties blanches de cartes existantes. Dans les autres parties on peut les rapporter A des positions connues; mais, ce faisant, on risque d'exagérer encore les erreurs relatives, puisqu'on allonge ou réduit de la même manière des parties de l'itinéraire qui devraient être traitées différemment.

De cette dernière remarque il résulte que, pour être rapportés sur des cartes générales, les itinéraires A l'estime simple ne doivent être interprétés que par le voyageur lui-même ou par des géographes qui ont l'expérience des explorations. D'autre part, pour être le plus utile aux voyageurs qui auraient å les suivre plus tard, de tels itinéraires devraient être publiés tels quels avec les erreurs de tous genres qu'ils comportent sans aucune projection et sans être faussés davantage en cherchant A les raccorder à des positions extrêmes plus ou moins bien connues. Dans mon ouvrage sur l'Asie centrale j'ai laissé entendre que les meilleurs levés A l'estime dans les hautes régions sont ceux de Carey et Dalgleish et, après avoir pu comparer sur les lieux quelques parties de, divers itinéraires, je suis encore persuadé que leurs travaux sont de beaucoup supérieurs A ceux de Prjévalsky et autres. Et ,bien ! rien ne