国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0336 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.3
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 / 336 ページ(白黒高解像度画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000197
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

316   MISSION SCIENTIFIQUE DANS LA HAUTE ASIE.

par environ 4,500 mètres d'altitude devient au delà extrêmement rare et ne présente plus qu'un très petit nombre d'espèces différentes.. Notre préparateur de botanique, Mouça Mahmoud, qui avait travaillé dix-huit ans dans le Pamir et le Turkestan pour le compte du Muséum de Pétersbourg et qui avait été dressé parle savant docteur Regel, affirmait avoir relevé absolument toutes les espèces se trouvant sur notre itinéraire entre le lac Pang-kong et l'Altyn tâgh. Dans certaines parties le sol est complètement stérile sans un brin d'herbe et cela sur de très grands espaces. C'est ce qui se produit généralement dans l'épaisseur des chaînes de montagne aux roches schisteuses. J'ai indiqué ces régions sur mes cartes par le mot stérile de même que j'ai marqué les endroits où pousse un peu d'herbe. La plus grande partie du massif de l'Arka tâgh, des montagnes Rouges, des monts Dutreuil de Rhins n'ont aucune végétation. La végétation commence à devenir un peu plus abondante et variée sur notre itinéraire de 1893 à partir de 33°30' de latitude; dans l'ouest une ligne tirée par le Hor-pa Ma-ouang la, Mang-rtsé, le sud du Ko-né ts'o et Nyag-dzou indiquerait à peu près la démarcation entre les pays à peu près stériles et ceux oh la vie végétative commence à se faire sentir. Toutefois ce n'est que plus au sud encore, au sud de la chaîne du Lha-ri Mé-long que les herbes diverses apparaissent avec une certaine abondance. La végétation arborescente est å peu près nulle dans les régions que nous avons explorées, sauf dans la plaine turque au-dessous de 1,500 mètres. Au-dessus (le cette altitude.on ne troúve sur le versant nord de l'Altyn tâgh, si l'on fait abstraction des arbres plantés de main (l'homme jusque par 2,900 mètres (Loutch), que divers tamaris, jolghoun et mâlghoun; qui ne dépassent pas 3,745 métres (Souget Kourghmn). Au. sud de l'Altyn tàgh nous avons observé seulement en fait de végétation arborescente des tamaris-ombou (= mâlghoun; Myricaria) et des petits saules hauts de 2m,50 à Nyag-dzou par 4,627 mètres, dans notre voyage de Khotan au lac Pang-kong, et des genévriers au bord du Nam ts'o par 4,670 mètres dans notre expédition de 1893. Ce ne sont pourtant pas les points les plus bas oh. nous soyons descendus dans ces deux parties de notre explora-