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0016 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 16 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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--~~•( 6 ).ci-.   [502]

donc les Ä'Sou avyypátc wTadont parle Photius? C'est pos-

sible , et peut-être l'étude ultérieure du texte autorisera-t-elle

cette conclusion. Pour le moment, allant au plus urgent, nous

nous bornerons à traduire ce traité avec un commentaire expli-

catif, sans insister autrement sur son origine ou sa composition.

Dans une seconde partie, nous étudierons le fragment ma-

nichéen de Paris, publié dans le Touen Kouang che che yi chou,

ainsi que le passage consacré au manichéisme à la fin du

chap. i du Houa Isou king f t    (1) et les textes historiques

chinois concernant le manichéisme (2). Nous réunirons les ren-

seignements épars qui concernent les deux livres saints que les

textes chinois attribuent aux manichéens, c'est-á-dire le Eul

tsong king r fit ou Livre des deux principes , et le San tsi king

r

fle ou Livre des trois moments(3) . On aura alors sous la main à

peu pris tout ce que la Chine, dans l'état actuel de notre

documentation, peut apporter de contribution à l'étude géné-

rale du manichéisme. C'était jusqu'à présent peu de chose;

non assequitur : dum non illud, sed quod ab Adda scriptum erat, et Modium appel latur, evertit ... n Nous n'avons pas à rechercher ici dans quelle mesure les apőtres 'Thomas, Addas et Hermas du manichéisme sont indépendants des personnages du même nom que couvait la tradition chrétienne. Il suffit, pour autoriser l'hypothèse que nous faisons ici, que le manichéisme ait eu des écrits mis sous le nom d'Addas.

(') Cf. B. E. F. E.-0., VIII, 518.

  1. La majeure partie de ccs textes ont déjà été étudiés par nous, tant dans le J. A. que dans le B. E. F. E.-0.; mais ces recherches ont besoin d'être aujourd'hui reprises et complétées.

  2. Nous nous bornons à signaler ici que les cc trois moments», définis par un texte chinois comme de passé, le présent et I'avenirn, mais de façon plus technique, dans le fragment de Paris, comme d'antérieur, le médian et le postérieur n , sont évidemment identiques aux cc initium, medium et finem n que décrivait l'Epistula fundamenti (cf. SAINT AUGUSTIN, De actis cum Felice, 1. 2, chap. 1, col. 536 ; et aussi I. 1, chap. 9 et i o, col. 525, chap. 1 2 , col. 5 2 7) , et d'autre part que la mention *côte à côte • des cc deux principes n et des cc trois moments n se retrouve dans le Khuastuanift turc où, à la section VIII, il est question successivement des a deux racines n (äki yiltiz) et des cc trois moments»

(ütöd).