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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0052 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / 52 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000257
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OCR読み取り結果

 

 

---~~.( !i2 ).c    [538]

et quant au démon affamé, c'est le feu violent qui fond les

cinq corps divisés [de la lumière primitive] et qui les fait

.,

devenir purs('). Le grand Envoyé de la Lumière bienfaisante,

sonore et de nasale palatale, quelque chose comme in, qui est à l'époque des T'ang rendu par z en écriture manichéenne (cf. N1 GLLER , Die cc persischenn Kalendarausdriicke, p. 5), et également par z à l'époque mongole en écriture

'phags-pa (cf. par exemple T'oung-Pao , 11, ix , pl. 1, à la suite de la

p. Lt 28, uù   eul est transcrit ii en 'phags pa ). Yun répond à *'wyn. Quant
A ni, le caractère n'existe pas plus que lieou ; on pourrait songer à ite- jo (*n'a); il est beaucoup plus probable qu'il faut simplement le lire d'après sa plionétique, et qu'il répond par suite à *nik. Nous aurions donc deux noms

liu et *'wyn-nik, ou un seul nom *nik[ ou iii ]-liu-ni-'tvyn-nik (pehlvi °vanag?). Puisque , dans la comparaison de l'orfèvre, Yi-lieou-eul-yun-ni répond au minerai d'or composé d'or pur et d'éléments impurs, Yi-lieou-eul-yun-ni doit représenter le corps. — [Ici encore le chinois rend fort exactement une forme pehivie. Si l'on tient compte du fait établi que le n chinois initial sert à transcrire g, on rétablit sans peine au moyen de la transcription un original

á31~t1~~a,

c'est-k-dire *g`rèwziwanag, dont le sens est ccforme, personne vivante,' ; c'est bien ce qui convient pour le sens, puisque c'est le corps vivant qui est comme le minerai d'or et qui est purifié au moyen du feu. Pour la forme, il n'y a rien à dire sur ziwanag pour lequel il suffit de renvoyer aux

Manichaeische Studien, I, de M. Salemann (Lexique , s. v. 11111). Le mot g`rèw se trouve dans le méme ouvrage, sous 11"1a ; M. Salemann ne le traduit pas et cite expressément M. F. W. K. Müller comme l'auteur de l'interprétation par cc Geistn , ccespritn. C'est d'ailleurs là un sens que M. Müller n'est arrivé à proposer qu'avec le temps et par conjecture : il avait d'abord traduit

1)..0 , qu'il transcrit garév, par cc Keim,, , ccgermen (Handschr ften- Beste, II, p. 1 o8 ). Nous le rapprochons du sogdien yr'yw qui a exactement le sens de cc Gestalt» , a forme personne, corps'', et cela de façon sûre, car il se trouve plusieurs fois dans un bilingue sogdien et chinois. Cette signification semble convenir aussi aux textes pehivis cités par M. F. W. K. Müller (voir Sitzungsberichte de l'Académie de Berlin, 1905, p. 1079 et suiv. ); à la page 10791 3e ligne du bas, on aurait simplement : cc en leur propre personne», c'est-à-dire ccen eux-mûmes», au lieu de aen leur propre esprit» ; — à la page 1°82, note 6, on aurait de méme au lieu de coder lebendige Geist", ccdie lebendige Gestalt'', garév vrc tan serait, cc Gestalt und Leib n , gydn — garév cc Seele Gestalt(ung)n. Mais il n'y a là rien de décisif et nous ne savons pas à quoi se rattachent les citations de M. F. W. K. Müller. En tout cas, ce qui paraît clair, c'est seulement que le mot transcrit par les Chinois comporte un mot *g`ri(n' qui a le sens de sogdien yr'yw (lire * y` re-w ). — B. G.]

(i) Il y a ici quelque faute dans le texte , puisqu'il faudrait qu'un des 616-