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0084 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 84 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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71t )44-

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et ces fou-ťo-tan (1), dans leur corps et leur coeur, con.

en question invitait à le faire, on avait vu alors dans mou-chö un nom d'homme. Nous n'insistons pas ici sur ces textes, qui seront repris dans la seconde partie de notre travail. On sait que la hiérarchie sacerdotale manichéenne, fidèle aux répartitions quinaires de tout le système, comprenait cinq degrés; ils sont énumérés dans la formule grecque d'abjuration (KESSLER, Mani, p. 4o5) Sitkaxáí'ovs xaì éuuűxo'7rovs xqd zrpeaßuTépous xai xaexTOVS xai éx~exTás xai oix poaTás xai tecOnTás ... n maîtres , évêques, prêtres , élus (et élues), auditeurs (et élèves) » ; le Fihrist (cf. FLÜGEL, Mani, p. 95, 293-299) les connaît

également. Enfin il faut citer ici le De haeresibus de saint Augustin, chap. 46

  • (éd. Migne , col. 38) : n Propter quod etiam ipse Manichaeus duodecim discipulos habuit, ad instar apostolici numeri, quem numerum Manichaei hodieque custodiunt. Nam ex Electis suis habent duodecim, quos appellant magistros, et tertium decimum principem eorum : episcopos autem septuaginta duos, qui ordinantur a magistris; et presbyterol, qui ordinantur ab episcopis. Habent etiam episcopi diaconos. Jam caeteri tantummodo Etecti vocantur.n Nous aurons à revenir sur cette hiérarchie dans la deuxième partie de ce mémoire. Pour l'instant, il nous est impossible de dire à quel degré correspond le titre de mou-chö; les restitutions phonétiques qui se sont offertes à notre esprit nous paraissent trop hypothétiques pour qu'il vaille de les mentionner actuellement. En tout cas, il n'y a rien à retenir de l'hypothèse du P. Heller (Das nestorianische Denkmal, p. 5o, 62) qui veut voir, dans mou-chö, Timotheus. -- [ Les mou-chö dont il est question ici, dans l'inscription de Karabalgasoun et ailleurs, ne peuvent guère être que des ccmaîtres”, des crreligieux éminents” ou des cc missionnaires”. Dès lors il sera permis d'émettre à leur sujet une hypo-

   thèse. On a pu constater au long de ce travail et aussi à propos de l'étude   1

   publiée dans le J. A. sur Quelques termes techniques bouddhiques et manichéens   ~+

   (juillet-août 1911, p. 57 et suiv.) que les transcriptions chinoises sont faites   R~

avec une justesse remarquable et suivant des règles qui apparaissent dès maintenant comme assez fixes, bien qu'il s'en faille encore qu'on les ait toutes déterminées : la notation *mu-z'a doit donc donner une représentation sensiblement exacte de l'original iranien. Or *műze, s'il n'est, pas attesté

   aujourd'hui en persan sous cette forme, a dû exister en pehlvi, ou du moins   rti
a fort bien pu s'y trouver : c'est en effet pour la forme le substantif corres- pondant au verbe persan äriöze cc il enseigne, il apprend” , pehlvi *á►nűét écrit timeét , auquel il se rattache comme l'emprunt arménien ami( (pehlvi *ami;,:",) evcondiment', à pers. am(3zarS ccíl mêle” par exemple. Son sens serait donc celui de ccmaître',, relu cwxáÄos” , c'est-à-dire qu'il recouvrirait l'une des désignations favorites des grands personnages du clergé manichéen, l'une des dénominations qui sont précisément caractéristiques des hauts dignitaires de la religion l'ondée par Mâni. — R. G. ]

3   r~   lci encore, il doit

c►)   ~ ~~ f ~►c~-to-laya (~ fhtr~i/t [ ou , fl~~~vyr] -ta-dan ).

ais la tra

s'anir d'~~n des titres supérieurs de la Hiérarchie manichéenne; mil-

b

il