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0091 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / 91 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000257
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OCR読み取り結果

 

 

[577j    81 ).cł.--

joie et n'estiment pas qu'elles soient vexatoires; ils ne font pas

non plus de fausses démonstrations en disant : tt Les saints ont

1p   établi provisoirement, ces règles') ; ni ne citent à tort les livres

saints et les traités doctrinaux (i) pour dire que ceux qui , corn-

prenant la seconde révélation , cherchent la délivrance (2), n'ont

pas à observer ces défenses. 3° Ils étudient uniquement la

loi correcte (3) et pure de leur propre secte et ils ne recherchent.

úe   pas les diverses doctrines hérétiques et funestes. it° Leur coeur

est toujours humble (4); dans leurs rapports avec ceux qui

étudient comme eux, ils ne haïssent pas ceux qui leur sont

supérieurs. 5° S'ils sont dans une condition inférieure), ils ne

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collation le matin. L'unique repas par jour a été aussi remarqué par les Chinois comme une des caractéristiques de la religion manichéenne, car il faut décidé-

ment traduire H   c par cc ils ne mangent que le soir» dans le texte du
Sin t'ang chou étudié dans le Journal asiatique de janvier-février 1897 (CeAVANNES, Le nestorianisme, p. 68), et sur lequel nous reviendrons dans la deuxième partie du présent travail. La coutume manichéenne devait paraître d'autant plus singulière que les religieux bouddhistes ne devaient bien, eux aussi, faire qu'un repas par jour, mais qu'il leur était défendu de le prendre après midi (cf. par exemple KERN, Hist. du bouddhisme, II, 17). Notre texte permet de voir que la règle stricte de Mani qui défendait à ses adeptes de rien posséder n'était plus acceptée sans difficultés.

  1.                          king-louen. Dans le bouddhisme, ces mots désignent les sutra et
    les çástra.

  2.                          TH' .y' A. Notre traduction de cette phrase obscure
    est hypothétique.

  3.  Le texte a pour 1J tcheng une forme anormale.

(I) Les manichéens se faisaient une règle d'un extérieur humble et affable. Cf. ce que dit saint Augustin (De duabus animabus , chap. 9, éd. Migne , p. 1 o2) : n Sed me duo quaedam maxime, quae incautam illam aetatem facile capiunt, per admirabiles [ ou amicabiles] attrivere circuitus; quorum est unum familiaritas, nescio quomodo repens quadam imagine bonitatis, tanquam sinuosum aliquod vinculum multipliciter collo involutum. n Et encore ( Contra Faustum, I. 5, chap. i , éd. Migne , col. 2 1 g) : n Faustus dixit ...: cc Vides ccpauperem, vides mitera, vides pacificum, puro corde, lugentem, esurientem, ccsitientem, persecutiones et odia sustinentem propter justitiam; et dubitas

u trum accipiam Evangeli um ?»

(5) Nous avons supprimé dans notre traduction le mot e 2vei visiblement interpolé.