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0136 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / 136 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000257
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---F~•( 126 ).c+.•.   [102]

et la Mère de Vie par Théodore bar Khôni, au Vent Pur et à

la Mère excellente par notre manuscrit chinois (1).

Sur tous ces points, les documents nouveaux fortifient des

solutions jusqu'ici hypothétiques, mais déjà probables. Dans

d'autres cas, ils aideront peut-être à l'intelligence de certains

passages que nous n'avions pas réussi à élucider. Dans notre

manuscrit, le Vent pur et la Mère excellente, après avoir créé

les dix cieux , constituent la cc roue des révolutions » (cf. ire par-

tie, p. 515); nous avons supposé qu'il s'agissait de la mise en

mouvement du firmament. Les textes de Al. von Le Coq auto-

risent une précision plus grande , et M. Cumont a songé à cette

solution nouvelle en même temps que nous : dans les textes de

M. von Le Coq (p. i 5 ), les divinités Wadiiwanag et 0g, après

avoir créé les cieux et les terres, établissent le zodiaque; il est

tout à fait probable que c'est là aussi la n roue des révolutions n

du texte chinois. Les «trois régions » de la terre de l'Arbre de

vie, dans les Recherches de MM. Kugener et Cumont (p. 9 6 ,

i o o et suiv.) , fournissent peut-être un parallèle aux cc trois

mondes » que nous avions rencontrés (ire partie, p. 565

586 ) (2). Enfin, on sera frappé (le l'importance considérable

  1.  Pour les cc perles» de 1 re partie, p. 557, cf. peut-être BOUSSE'T, Hauptp obleine, p. 25o-253.

  2.  Dans le traité manichéen de Pékin , il est question (p. 56!4) de cria grande mer des tourments [qui sévissent] dans les trois mondes», et (p. 586) du cc Grand Saint, le vénérable unique dans les trois mondes». L'expression traduite par a trois mondes», san-kiai, est dans le bouddhisme l'équivalent régulier de trailokya ; quant à la ccgrande mer des tourments» , elle rappelle le samsaramahāsamudra qui apparaît si souvent, emprunté directement au sanscrit, dans les textes bouddhiques en iranien oriental (cf. aussi 1 re partie, p. 532). Mais nous n'avions pu déterminer la valeur que ces expressions avaient prise dans le manichéisme chinois. Le traité de Pékin ne nous indiquait pas comment les manichéens concevaient la répartition de l'espace entre le domaine de la Lumière et celui de l'Obscurité; nous n'avons donc touché cette question qu'incidemment. dans des notes où les explications sont assez hypothétiques (cf. supra, 11e partie, p. 516-517; aussi p. 527, où les équivalents sanscrits de yeou-ngai et ivou-ngai dans le bouddhisme sont sapratigha et apratigha).

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