National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0141 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 141 (Grayscale High Resolution Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000257
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

 

[107]    131 )4-3-

3E o l&a o   o~r

fft.   o   k   o   r-VPA   ihrf o

.:   .-11 41 KI le Cil r‹   %i 0' I*-   tf

ffi. (l)' •   ~,   'j'

~   a o

17St   II 0   ft $-* o -1-     Di fit o rfi @aDIR*

d~ o pfic JJ` Ni ifft pti or* Dro o

tit   itt A*o

O O

... déposer les cadavres. Si on les recouvre et les garde,

c'est comme si on avait violé les préceptes (2).

(i) Le manuscrit a en réalité N tchö; mais il faut certainement lire 4Jj si; la confusion des deux caractères devait ètre usuelle sous les T'ang ; cf. supra, i" partie, p. 56o.

O Le début de la phrase manque, et il est difficile de dire de façon précise ce que l'auteur entendait par cette prescription relative aux morts. Comme on le verra plus loin dans les textes historiques concernant les manichéens ( textes XLVI, XLIX), les Chinois attribuaient aux disciples de Mâni la cou-

tume d'enterrer les cadavres nus (   ij ). Ici il ne semble pas s'agir
d'ccenterrement» , mais plutôt d'abandon en plein air, à la mode mazdéenne; le passage est trop mutilé et la valeur du mot que nous traduisons par crgarder» -trop incertaine pour autoriser une conclusion. Nous n'avons pas su trouver, dans les publications antérieures qui traitent du manichéisme, de renseignements précis sur les coutumes funéraires. Les analogies mazdéennes pouvaient faire supposer que les morts étaient habillés de vètements rituels dont on les dépouillait ensuite (cf. supra, 1 re partie, p. 558, n. i; FLti GEL , Mani, p. 339 ; aussi, pour des parallèles gnostiques et mandéens, BOUSSET, Hauptproblem-e, p. 3o3-3o 4 ). Toutefois un texte nouveau vient jeter une lumière encore un peu incertaine sur ce problème. Dans ses Türkische Manichaica aus Chotscho, p. 57, M. von Le Coq a publié une légende fragmentaire où un individu en état d'ivresse pénètre dans un supuryan qu'il prend pour sa maison, y trouve une morte qu'il prend pour sa compagne vivante, et ne s'aperçoit avec horreur de sa méprise qu'au matin quand il se réveille dégrisé. Un très joli rapprochement dù à M. d'Oldenbourg [ S. Oldenburg] a mis à côté de ce texte un passage exactement parallèle emprunté à la version arabo-persane de rcBarlaam et Joasaph» (cf. W. RADLOFF [ V. RADLOV] , Altturkische Studien, VI , dans H3e. HMilep. flhaa. Haye), 1912, p. 748-756; 779-782 ). Quand l'homme ivre s'aperçoit de son erreur, le texte dit qu'il a se dégagea du tulton,. NI. von Le Coq s'est borné à