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0151 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 151 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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[117]

-----FS•( 141 ).c-+-.---

&re seulement au vine, est développé en dix ou onze chapitres.

Dés 52o ou 523, le débat s'engage entre bouddhistes et

taoïstes au sujet de ces voyages de Lao-tseu en Occident.

L'empereur Kao-tsong proscrit le Houa hou king en 668,

mais les taoïstes obtiennent pour lui un édit de tolérance en

696. Dés ce moment, des artistes célébres avaient illustré ces

voyages fabuleux. Un nouvel édit de proscription promulgué

en 705 ne paraît pas avoir été bien strictement appliqué, et

vers la fin des Song, au xiiie siècle, toute une littérature

taoïque apocryphe s'est constituée autour du Houa hou king et

des 8 i scènes de conversion » (ou de transformation”) qui

lui sont maintenant associées. Mais la jeune dynastie mongole

s'appuie sur le clergé bouddhique. Le lama 'Phags-pa est

chargé d'examiner la question du Houa hou king; il conclut

naturellement i une condamnation. Une proscription de 1258

est aggravée par des édits de i 2 8 i et de i 285. Depuis lors, les

textes étaient muets sur le compte du floua hou king; cet apo-

cryphe fameux semblait perdu â jamais (1).

[Nous avions cependant le moyen de contrôler, au moins en

partie, le témoignage de Hong Mai. Les chroniqueurs boud-

dhistes du mue et du xive siècle, en réfutant le Houa hou king,

nous en ont conservé des citations copieuses. Nous savions ainsi

que, parmi les 81 scènes de conversion, l'une, la 3lie, faisait

de Lao-tseu le Buddha , fils de Maya-, et que ce Buddha avait

reçu de ses disciples le nom de * *   Mo-meou-ni , ce qui

semblait être un nom propre, mais pouvait s'interpréter, à la

0) Ce n'est pas le lieu d'entrer ici dans une discussion au sujet des textes historiques concernant le Houa hou king. Nous nous bornons donc à résumer les renseignements que, l'un et l'autre, nous avons groupés dans des travaux antérieurs (cf. B. E. F. E.-0., 1I1, 318-327; VI, 377-385; T'oung Pao , 11, v, 375-385; I1, vi, 539-542). Un Japonais, M. Kuwabara Shitsuz5, a publié une étude sur le Houa hou king dans le ge numéro (décembre 191 0) `0) de la

revue a.   Geibun de l'Université de Kyöto; mais nous n'avons pas eu ce
travail entre les mains et ne le connaissons que par B. E. F. E.-0., X, 732.