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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 | |
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1 |
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prendre des remèdes en cas de maladie, et prescrit d'enterrer
les morts sans vêtements. C'est peu de chose au sujet de ces
la compilation de l'ensemble en un traité unique peut être plus tardive. Nous aurions ainsi une marge plus grande pour rendre compte de certaines altérations que le texte a subies. Lorsque le bouddhisme arriva en Chine au début de notre ère, il commença par emprunter telle quelle une forte part du vocabulaire taoïque; l'élimination se fit ensuite peu à peu. De même, dans le traité de Pékin, l'abondance des expressions bouddhiques ne serait pas un indice de contamination ou de syncrétisme tardifs, mais simplement la marque d'une maladresse de traducteurs qui s'essaient, et que le fragment de Paris nous montrera en grand progrès. Ce ne sont pas là des résultats acquis, mais des hypothèses, des solutions d'attente, et dont nous ne nous dissimulons pas la fragilité. Peut-être aideront-elles à orienter les recherches futures; nous sommes bien obligés de nous en contenter pour l'instant. Enfin la mention certaine d'oeuvres non nestoriennes dans la liste qui est jointe à l'Éloge de la Sainte Trinité autorise une autre hypothèse. Le traité de Pékin cite deux ouvrages, le Ying louen king, ce qui doit signifier Livre de la roue des rétributions (cf. supra, ire partie, p. 555-556, et ici même, p. ioli, n. i), et le T,ÿ Ning ivan king. Nous avons traduit hypothétiquement ce titre par Livre de l'apaisement universel, mais la forme est un peu surprenante, et il se peut fort bien que nous ayons affaire, dans ning-wan (*n'in-mw'an) , à une transcription. Or, dans la liste jointe à l'Éloge de la Sainte Trinité, on trouve un
!! Ning sseu king, ou Livre de Nine sseu. Les deux caractères ning
et sseu (*s y) apparaissent à plusieurs reprises dans les transcriptions de noms étrangers données à la suite de l'Éloge; Ning-sseu paraît bien être aussi une transcription. Mais, entre oing-wan et ning-sseu, la seule différence consiste
dans le second caractère, et i wan ou sseu peuvent facilement s'altérer
graphiquement l'un de l'autre. Dans la même liste d'ouvrages traduits en chinois soi-disant par King-tsing, on voit figurer, après le cc Livre du saint roi 'I'o-
houei,, ( 1, i f , sans doute les Psaumes de David) , un pi ,r,E,1
*Ij g A sseu k'iu li yong king ou Livre A-sseu-k'iu-li-gong où on est bien
tenté de supposer une confusion de sseu et de wan; on aurait alors Livre A-wan-k'iu-lz-yong (`A-mw'an-g'u-Yi-''un) , c'est-à-dire l'Évangile (cf. la forme 'Evangeliyôn qui apparaît régulièrement dans les textes de Tourfan, AULLER, Handschr., p. 26 , 27, 31 ; aussi SALEMANN, Ein Bruchstük, p. li-5; Manich. Stud., p. 5o). Si on admet la même confusion dans les titres (lu Ning wan king et du Ning sseu king, il en résultera que la liste jointe à i'Tloge de la Sainte Trinité nomme, à côté du San tsi king, au moins un autre ouvrage manichéen. Enfin, si les indications jointes à cette liste sont exactes, et si ces traductions ont bien été exécutées au temps et avec la collaboration (le King-tsing, ce Ning wan king ou Ning sseu king n'aurait pas été traduit en chinois avant les environs de 780. Peut-être alors serait-il postérieur, comme traduction, au
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