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0174 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 174 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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--- '.( 161 ).c-4----   [1O]

ment qu'elle était l'alpha et l'oméga de la doctrine». M. Cumont

en rapproche en effet un passage qui ouvre le chapitre consa-

cré au manichéisme dans le OEkand Gumdnik   : n Die

Grundiehre des 1%1'ni [beruht] auf der Unendlichkeit der UTr-

principien, und das Mittelstück auf [ihrci'] Vermischung, und

das Ende auf der Scheidung (les Lichtes von der Finsterniss.»

Enfin, une conception analogue est signalée par M. Cumont

clans le mazdéisme : le Dddistdn-i-Dinik (2) connaît trois héros

qui sont le commencement, le milieu et la fin de la créa-

tion»; ce sont Gayômart , Zoroastre et Saosyant. I l n'est pas

douteux en effet qu'aussi bien dans saint Augustin que dans le

Shand Gumánik Vizd r (s), il s'agisse des trois moments,' que

les textes chinois et turcs nous ont définis avec une précision

plus grande.

Nous avons dit que les textes chinois ne nous avaient con-

servé aucune citation précise du Eul _songe king ou du San tsi

king; il semble bien par contre que les fouilles de la région de

Tourfan aient fait retrouver, en sa version turque, un frag-

ment du premier de ces ouvrages. Parmi les documents étuçliés

dans les Manichaica aus Chotscho de M. von Le Coq (p. 2 3- 3 o)

Sc trouve un feuillet un peu endommagé, mais assez étendu ,

couvert au recto et au verso d'un texte en écriture tt ouigoure

~

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'01

(i) WEST, Pahlavi texts, III, 2113 ; SALExAv~r~, Fin Bruchstiih, p. 18. M. West s'était borné à dire que rien d'analogue ne se trouvait clans le Fihrist; M. Salemann n'avait fait aucune remarque.

  1. WEST, Pahlavi texts, 11, 13-i 5. L'analogie des deux conceptions ne va d'ailleurs pas jusqu'à l'identité.

  2. 11 semble que notre connaissance plus exacte des cc trois moments' permette de préciser ou de rectifier les indications du Shand Gumdnih Vizdr sur le premier moment». La lumière et les ténèbres ne sont pas mélangées; elles coexistent et sont cependant chacune illimitées; c'est là leur a Unendlichkeitn ; la verve de l'auteur mazdéen s'exerce ensuite sur cette difficulté. Quant au bungővisn, eeGrundlehren, il faut, d'une façon ou de l'autre, qu'on arrive à en tirer non pas l'cc enseignement fondamental'', mais a l'enseignement [ de 11lâni ] sur le moment initia'''.