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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 | |
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1 |
~•( 170 ).t+.J- [luG]
dues nous valent. aujourd'hui des trouvaillés nouvelles. Même
pour les textes connus depuis longtemps, ii nous a paru pos-
sible, á la lumière des documents retrouvés en Asie Centrale ,
d'en mieux dégager le sens et la portée. Telle est la raison de
l'enquête dont nous publions ici les résultats.
Nous avons volontairement restreint cette enquête au mani-
chéisme seul. Le manichéisme et le mazdéisme ne sont pas
sans présenter quelques analogies qu'explique fort bien leur
histoire. Il n'y a donc pas lieu de s'étonner si certains auteurs
chinois, mal informés ou écrivant de seconde main , les ont
confondus. C'est ainsi que le moine Tche- p'an , qui,
après onze ans de travail, acheva son OER jjj t Fo tsou t'ong
ki en 1269, parle de R Zoroastre de Perse » qui ' institua la
religion manichéenne du dieu céleste du feu» (1). Mais quand
il s'agit du T X ih I en-chen, « dieu céleste », ou houo-hier,
cc dieu céleste du feu », les précisions fournies par le nom de
Sou-Iou-tche (Zoroastre) (2), fondateur de cette religion, et par
le titre de etp mou-hou (*mukyu ‚ mage ») (3) donné á ses
prêtres, ne laissent pas de doute que les textes aient essentiel-
solutions que le progrès de nos études a lentement consacrées. Nous citerons l'article de Palladius sous l'abréviation : PALLADIUS , Sledy.
(') Fo tsou t'ong ki , chap. 39, dans Tripi t. de Tökyö , tt, IX, 71 v° :
;Jj; jf ll * g ojx ; mention analogue au cha-
pitre 54, fol. 151 r°.
Cf. CHAVANNES , Le nestorianisme, p. 6 i (où la transcription Sou-li-tche est une inadvertance). Le nom, Sou-lou-tche correspond à la forme Zrusc que les fragments manichéens de Tourfan ont fournie pour le nom de Zoroastre (cf. par ex. VON LE COQ, Ein manich.-uigur. Fragment, p. 4o i). Jusqu'ici, L'ouvrage le plus ancien où le nom de Sou-lou-tche soit signalé (mais naturel-
lement pour une date bien antérieure) est le gáÁ Si 1/i ts'ong yu
de Yao K'ouan, qui date de la première moitié du xne siècle (cf. HAVRET, Stèle chrétienne , II, 38 2 ).
Cette transcription, comme sa variante moins fréquente ec vit mou-hou (*muk-yu) , prouvent que le nom a été entendu par les Chinois sous une forme
vocalisée en u ou o comme le persan moderne muy, mőy, sans doute *moyu
(cf. le moyoc emprunté en turc dans F. W. K. Al Ü LLE ß , Uigurií a , I, 6-9), mais non sous les formes vocalisées en a du type du pehlvi magu.
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