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0189 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 189 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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[1551   -----*4«,( 179 ).E3-.

année l'ai yuan (73g), un ordre impérial [dit] : La doctrine

de Mo-ni (Mâni) est foncièrement une croyance perverse ;

faussement elle prend le nom du bouddhisme. Mais puisque

c'est la religion des maîtres (1) des Hou d'Occident, si leurs

disciples la pratiquent personnellement, ils ne devront pas

être jugés comme des coupables. »   rid jG   -F-

* /* 1f5 M o   fA 43: o   L4. ki Mi a o Jţt

o   j *i:r à'J o Tche-p'an, l'auteur du Fo tsou t'ong ki,

écrit ici le nom des manichéens   lût mo-ni (*mwat [ou mwar]-

n'i); c'est l'orthographe qu'il a généralement adoptée, au lieu

que tous nos textes historiques ont 1#   mo-ni (*mwaiťi).

Comme il semble bien que son texte dérive ici du T'ong tien ou

d'une source qui, comme le Tong tien, écrivait *) JE Mo-

mo-ni (MârMtni), on voit que c'est sans doute par une con-

traction arbitraire de Mo-mo-ni que Tche-p'an a obtenu son

orthographe anormale (2).

[Texte VII.] Tou Yeou, â qui nous devons la mention la

plus ancienne de l'édit de 732, a également inséré dans son

T'ong tien d'importants fragments de la relation de voyage

écrite par son parent Ig Tou Houan , qui fut prisonnier des

Arabes de 751 à 7 6 2 (3). Parmi ces fragments, ii en est un oh,

après avoir parlé du royaume de e h Fou-lin qu'on appelle

aussi ]     Ta - ts'in et de quelques autres royaumes, Tou

0) Le mot ccmaitre» ne paraît pas employé ici de façon vague , c'est la traduction régulière du sogdien mwck', et par suite de mou-chö(cf. supra, 1 re partie, p. 570 , 59o). Quand donc le texte parle des a t'ou, cc disciples, adeptes» , il doit s'agir des simples religieux, disciples de ces &ccaűxáLot.

  1.  A l'époque de Tche-p'an d'ailleurs, c'est-à-dire au xitie siècle, les implosives avaient disparu du chinois du Nord, et la différence entre les deux mo n'était plus qu'une question de ton. Il est probable en outre que le dernier mot

du texte de Tche-p'an, aJ fa, est altéré du   tsouei donné par le Tong
tien.

  1.  Cf. CHAVANNES, Documents sur les Tou-kiue occidentaux, p. 298.