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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 | |
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1 |
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iraniens, ou plus précisément sogdiens, sont mis par les textes
en rapport direct avec la religion de Mini.
Dés 1871, un correspondant qui signait C. D. (=Cai'stairs
Douglas) signala d'Amoy aux Notes and Queries on China and
Japan que, dans les almanachs locaux , le dimanche était mar-
qué d'un signe- mi dont il ne s'expliquait pas l'origine. Ce
fut l'occasion pour Wylie de publier un remarquable article :
On the knozvledge of a weekly Sabbath in China (1). Wylie y faisait
état d'un autre almanach du même genre, intitulé tt
e A 4 O í Hong tcli'ao Kouo tseng souen t'ang yen
graha (kieou-tche) sont énumérés sous leurs noms sanscrits, mais en désordre ( Tripit. de Kyöto , X , vin, 716 r° ). Enfin la traduction d'Amoghavaj ra ( Tri pi t. de Kyöto , X , viii . 733 v°) nous donne les a neuf luminaires» (kieou-yao) sous leurs noms chinois, mais pour la première fois dans l'ordre régulier de l'hebdomade , Ráliu et Ketu venant d'ailleurs toujours en fin de série. Jusqu'ici donc, les textes bouddhiques eux non plus n'ont pas fourni en Chine de mention de la semaine planétaire antérieure au ville siècle. Il n'est pas question de la semaine planétaire dans le Kieou tche li de 718 inséré au K'ai yuan tchan king ; mais , ainsi que l'a vu Wylie dès 1871 ( Chinese Recorder, t. IV, p. 4 o) , les calculs indiqués au chapitre i du même K'ai yuan tchan king (Wylie attribue par inadvertance ce texte au Kieou tche li) supposent la connaissance des jours planétaires dans l'ordre usuel de notre semaine. Le K'ai yuan tchan king est forcément de la période k'ai-yuan (713-7 41) , mais postérieur au Kieou tche li de 718, puisque celui-ci y est inséré; la marge de compilation n'est donc que de 719 à 741, et cette connaissance de la semaine planétaire dans l'astrologie non bouddhique nous laisse encore au vine siècle. Il n'est pas sans intérêt de rapprocher de ces dates celles auxquelles aboutissait tout récemment M. Fleet pour la connaissance de la semaine planétaire dans l'Inde ( The use of the planetary week in India , dans J. R.A. S. , oct. i 912 , p. 1 o 4 4 et i o ii 5 ). D'après M. Fleet , le premier exemple connu de la mention d'un jour planétaire dans l'Inde remonte à 484, mais, après avoir examiné les quelques données fournies par l'épigraphie, M. Fleet conclut ainsi : cc Il est donc clair que jusqu'en 800 A. D., l'habitude ne s'était pas encore établie de citer régulièrement le jour de la semaine dans les dates ou pour d'autres usages généraux.» Cette indication chronologique concorde parfaitement avec les conclusions que nous avons déduites des textes chinois.
(') Dans Chinese Recorder, t. IV, juin 1871, p. 4-g, et juillet i871, p. 4045; réimprimé dans WYLIE, Chinese Researches, Changhai, 1897, in-8°, p. 86-loi. Cf. aussi EDKINS , Chinese Buddhism. , 2e éd. , p. a 1 1 .
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