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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
[183] - -.I).( 207 ).c~-.--
de C kiao ; mais le fac-similé non retouché ne paraît pas
confirmer cette lecture (1). Viennent ensuite les traces de trois
caractères tout á fait indistincts.
Le troisiéme fragment (2) est constitué par les mots As pi xim
t ho-yi Zan- tchou-mo -houo Cyapii-nan-eu-mtvak-xlva),
au-dessus de ho, il y a encore trace d'un caractère qui semble
bien être sseu (*sy), souvent employé dans la transcription
des noms turcs; la pierre est cassée après Kouo. Le mot ho tran-
scrit régulièrement alp. Yi- nán- ichou est le turc ináncu, qui
apparaît souvent dans les noms propres (3). Dés 18 q o , Koch ,
étudiant le présent fragment, avait rappelé qu'en 813 , un
Yi-nan-tchou (Inancu) fut envoyé à la cour de Chine afin de
demander en mariage pour son maître une princesse chi-
noise (4). Il est assez vraisemblable qu'il s'agisse ici du même
personnage , mais le nom d'Inancu a été trop fréquemment
porté chez les Ouigours pour qu'on puisse, avec Schlegel ,
considérer cette solution comme acquise dés a présent (5).
Quant aux caractères mo-Kouo, ils se retrouvent dans la tran-
scription de beaucoup de noms turcs et doivent représenter
bagha (6). Il est vraisemblable que l'ensemble auquel se rat-
0) La partie de droite semble être •24'4, sous la forme que ce caractère a usuellement à l'époque des T'ang, et en particulier dans notre inscription ; la partie de gauche semble être la clef 75 ou 64, on aurait alors L kou ou 4ft: kou (*g'ut [ou g'ur]), qui transcrirait un mot turc.
Ce fragment porte le n° 3 sur la planche XXXIV de l'Atlas.
Un nouvel exemple en est fourni par le texte de MÜLLER , Der Hofstaat, p. 211.
(h) Cf. la traduction de l'article russe de Koch publiée par M. Lemosof dans le T'oung Pao, t. II, p. 121.
Le nom de l'envoyé de 813 est écrit tg. n Yi-nan-tchou (cf. Kieou
yang chou, chap. 195, fol. 8 v0; Sin t'ang chou, chap. 9171 fol. 1 r°).
Cette différence n'empêche pas l'identification, mais elle force à hésiter davantage. 11 est naturellement inadmissible de dire, comme Schlegel (Die chinesische Insciirift, p. 9), que l'orthographe de l'inscription est ici ccerronéen.
Il faut noter cependant que la transcription chinoise suppose plutôt *baxa ou *baga que baya. M. Müller doit s'être trompé quand il a restitué
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