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0226 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / 226 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000257
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OCR読み取り結果

 

 

216 ).cł..   [192]

quence était comme une cascade (i)• C'est pourquoi il put initier

les Ouigours à la vraie religion. Q Q Q Q Q [il en] fit la

régie (2); il réalisa de grandes accumulations de mérites; vrai-

ment Q Q vertu compléte (s). Alors les tou-tou, les ts'eu-cite (t1),

les conseillers de l'intérieur et [les conseillers] de l'extérieur,

les Q Q Q Q [dirent] (5) : Maintenant nous nous repen-

0) L'expression g (   hivan-ho, cc fleure suspendu,' , est synonyme de

p'ou pou , a toile écumante,, , et signifie une cascade.

  1.  Les restitutions par lesquelles Schlegel a voulu combler les lacunes du texte sont presque toujours arbitraires, mais souvent ne correspondent même pas aux traces restées sur la pierre. C'est ainsi que le dernier caractère de la lacune qui coupe ici notre texte se terminait à sa partie inférieure par un large trait horizontal ; ce n'était donc pas le ; lo de Schlegel.

  2.  75 O O   ,tom,,   . Du deuxième caractère manquant, il reste juste
    assez pour voir que ce n'est pas le mot' jou restitué par Schlegel. Cette la-

cune rend le sens de i   hi douteux ; nous avons négligé ce caractère dans
notre traduction.

  1.  Les titres de a   tou-tou et de *lJ   ts'eu-che avaient été donnés

respectivement aux chefs de Jf fou et de J'ai tcheou lorsque les Chinois avaient établi, en l'an 646, leur système administratif chez les Ouigours (cf. Kieou t'ang chou, chap. i 95 , fol. i v°). Ces titres chinois avaient été adoptés tels quels en turc et on les retrouve sous les formes tutuq et cigci dans les inscriptions de l'Orklhon et de l'Uniséï. M. F. W. K. Müller, qui les avait retrouvés en transcription dans un texte pehlvi de Tourfan , a établi le premier l'origine chinoise des formes turques (cf. MULLER, Der Hofstaat, p. s i i); M. Thomsen avait d'ailleurs, dès 1896, songé à cette explication pour tutuq (cf. V. THOMSEN, Inscriptions de l'Orkhon déchi •ées , p. 154.)

  1.  Dans l'hypothèse de Schlegel, il manque ici trois mots au bas de la pierre; il est certain en outre qu'il en manque un au haut de la ligne suivante.

Schlegel a restitué J ,,,,   . Ce qui reste du caractère manquant au
haut de la ligne paraît être la clef 42 , a petit), ; l'ensemble ne pouvait donc

être le   yue, cc dire» , de Schlegel. Il faut toutefois qu'il y ait quelque part ,
devant le discours direct, un mot signifiant cc dire» ; mais rien ne prouve que le discours direct commence ici. Il reste en effet la lacune au bas de la ligne précédente. A la ligne X11, on a une énumération analogue à celle-ci, où, après les tou-tou, les ts'eu-che, les conseillers de l'intérieur et de l'extérieur, il y a une lacune de deux mots et l'énumération se termine pare " kouan teng;

là encore, Schlegel a restitué en J   sseu-ma les deux mots- manquants.
Mais si on se reporte au fac-similé de l'Atlas et surtout à la photographie tes Antiquités de l'Orkhon et à l'estampage, on voit que le premier des caractères manquants de cette ligne XiI subsiste en partie et rappelle d'assez prés le haut