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0227 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 227 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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[193]    217 )-c4----

m tons de nos fautes antérieures et nous désirons (1) servir la

  • vraie religion.» Un édit [du souverain] publia la proclama-

tion suivante : n Cette religion est, subtile et merveilleuse; il

  • est difficile de la recevoir et de l'observer. Par deux et par

cc trois fois, avec sincérité [je l'ai étudiée]. Autrefois j'étais

ignorant et j'appelais `Buddha' des démons; maintenant,

j'ai compris le vrai et je ne peux plus servir (2) [ces faux

ct dieux]. Spécialement j'espère Q Q Q Q Q Q dit (3) :

cc «Puisque vous tes résolu et sincère, vous pouvez

immédia-tement recevoir et garder [les préceptes] ("). Que toutes les

du mot   ts'in; on est dès lors amené à restituer hypothétiquement devant

kouan le mot ' sin ; l'expression ts'in-sin se rencontre à propos de personnages ouigours dans les histoires chinoises (cf. infi°a, texte n° XXVII). Dans la ligne que nous traduisons ici, le très bon fac-similé de l'Atlas montre que le titre de sseu-ma doit étre également rejeté; mais il est non moins évident que, cette fois, le premier caractère manquant n'est pas ts'in. Nous laisserons donc la lacune telle quelle, et nous la croyons d'ailleurs plus considérable que Schlegel ne l'a admis.

(') Les déchiffrements de Schlegel et de Vasil'ev, qui ne sont pas indépen-

dants l'un de l'autre, portent ici   tch'ong; cette lecture est inconciliable
avec les traits qu'on distingue sur l'Atlas et sur l'estampage. Il nous semble bien qu'il y a 19,R yuan, et nous avons traduit en conséquence.

  1.  Le texte donne clairement     che, et non JJ fei, comme l'a lu Schlegel.
    Nous avons mis cc démons» et e faux dieux,, au pluriel; le texte ne permet pas de décider grammaticalement à ce point de vue. II. nous semble seulement douteux que les Ouigours aient été bouddhistes avant leur conversion au manichéisme. Par a Buddhan , il doit donc s'agir ici de divinités cliamaniques; reste à savoir si les Ouigours les appelaient burkhan, équivalent turc normal du chinois fA fo, buddha. Schlegel également s'était refusé à admettre qu'il s'agît ici du bouddhisme.

  2.  Cette réponse émane vraisemblablement du religieux manichéen Jouei-si; devant Hj yue, il y avait donc sans doute fa-che, crie maître de la Loir.

(') Nous lisons ff @a14. Le dernier caractère a été lu   tsi par

Schlegel et par Vasil'ev. Vasil'ev a lu le premier caractère comme nous, mais Schlegel y a vu ift tchou , qu'il a considéré comme une variante graphique de

2vang. La traduction de Vasil'ev est : c'Dès l'instant où ils ont une résolution sincère, laissons-les observer [les pratiques] avec zèle,' ; celle de Schlegel : clhr hegt schon eine aufrichtige Gesinnung ! Geht zu eurem Lande zuriick und bringt eure Geschenke ('l'ribul. ). n Cette seconde traduction n'a vraiment

MM. CH 1V.1NNF.S ET PF.LL)oT.