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0238 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / 238 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000257
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OCR読み取り結果

 

 

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le gaghan parfois discute avec eux

trifiArt okti.U#Ifffi3RR

,

les affaires d'État.» ~ a I~

~ ~ o ~ . ~, ~ IG~ O

o ~ *ZoiJ r~

~ _

  •    ~ n X ~-j   O

Ce texte du Tseu tche t'ong bien est accompagné d'un com-

mentaire. L'auteur de ce commentaire, Hou San-sing, acheva

son oeuvre en 1285. Sa glose consiste ici å reproduire un

passage qu'il emprunte au J   Tang clic pou , et où il

est dit [Texte XVII] : cc Les peuples barbares (fan_jen) déli-

bèrent toujours avec les religieux manichéens sur les affaires

du gouvernement. A la capitale, on établit un temple pour

ces [religieux]. Leur religion prescrit de ne manger que

le soir, de boire de l'eau, de manger des légumes forts et de

ne pas manger de lait ni de beurre (t), Les grands [religieux ]

manichéens (ta mo-ni) ne font le voyage qu'une fois en plusieurs

années pour venir de leur pays d'origine ou y retourner;

les petits [religieux] alternent chaque année (2).»   J~ mi A.

  1.  Ce passage va être discuté un peu plus loin.

  2.  Les simples auditeurs sont ici hors de question; ils n'allaient pas faire d'apostolat. Les ccpetits manichéens» sont ici les cc élus» ; les ccgrands manichéens» doivent être ceux qui appartiennent aux degrés supérieurs, les makhistak, et peut-être, s'il y en a eu en plus grand nombre que nous ne le croyons, les mozak. Le texte cité ici, qui sera confirmé par les leçons parallèles du suivant, paraît vouloir signifier non pas que quelque haut dignitaire manichéen venait, une fois en plusieurs années, faire une tournée d'inspection en Chine, mais que les hauts représentants du manichéisme ne venaient se remplacer les uns les autres en Chine qu'au bout de plusieurs années, au lieu que les moindres religieux alternaient tous les ans. Palladius (Sta.rrinnye slëdy, p. 52) cite notre texte en indiquant comme source le Sin yang che pou; malgré la différence apparente (et certainement injustifiée) du titre, il doit avoir puisé au commentaire de Hou San-sing. D'après Palladius, le texte signifierait : a Les supérieurs ne venaient en Chine qu'une fois, et ensuite s'en allaient dans leur pays; les [religieux] inférieurs se remplaçaient chaque année.» Palladius ajoute : cc Cette phrase indéterminée parait signifier que les chefs du manichéisme en Chine étaient faibles et n'y restaient pas longtemps.» Ce n'est certainement pas le sens, et la traduction de Palladius néglige les mots cc en plusieurs années». Le a pays d'origine» de ces religieux nous paraît désigner