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0240 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 240 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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   f--•( 230 )•c-s-----   f2681

Tsin tai pi cliou ( l). Voici le passage [ Texte XVIII] : cc Les Ouigours

cléiibérent toujours avec les manichéens sur les affaires du gou-

vernement. L'est pourquoi, á la capitale, on établit un temple

pour ces [religieux manichéens]. Leur religion prescrit de

ne manger que le soir. Ils respectent (2) l'eau, mais mangent

des légumes forts; ils ne boivent pas de lait ni de beurre. Les

grands [religieux] manichéens (ta mo-ni) ne se remplacent qu'au

bout de plusieurs années, allant dans le royaume du Milieu et

en revenant; les petits [religieux] alternent chaque année. Les

marchands hou du cc marché de l'Ouest» de Kiang-ling, s'unis-

sant h raison de leur pays natal, rendirent des services aux

Ouigours (3). » N *1 tut   # /G a a o   •`7. flJ    o

0) Tsin tai pi chou, ex. de Bibi. nat., anc. fonds chinois n° 3o4, vol. 17, chap. 3, fol. 27 r°. Le passage ne se trouve pas dans les extraits du T'ang

koto che pou insérés à la 48° section du ä   [j Chouo fou, ni dans les extraits

beaucoup plus considérables incorporés au Jle,~-e   T'ang tai ts'ong chou

de   n Wang Wen-kao (18o6). Ce sont les seules éditions du T'ang

kouo che pou auxquelles nous ayons eu accès.

  1.  Que le mot   king soit ou non fautif, Li Tch'ao, à en juger par les
    textes dérivés du sien, semble vouloir dire que les manichéens buvaient de l'eau; cf. infra, p. 274, n. 3.

  2.  Cette phrase est obscure, peut-être altérée, et notre traduction est sur plus d'un point hypothétique. Ce passage n'est pas donné dans la citation que Hou San-sing fait du T'ang kouo che pou, niais il est évident qu'il est à la base de celui qui termine le texte du Sin t'ang chou (texte XV). Kiang-ling doit être un nom de localité, mais nous est inconnu; le remarché de l'Ouest» (siche) est cité dans le passage du Sin t'ang chou inspiré de celui-ci. On pourrait aussi comprendre celes marchands hou de Kiang-ling et du marché de l'Ouest,', mais cette traduction nous parait forcée. Il semble seulement qu'on doive voir dans Kiang-ling la désignation d'une partie de Si-ngan-fou, car il ne peut pas y avoir doute sur la localisation du cc marché occidental,' clans cette ville. Dans les chapitres des Histoires des T'ang consacrés aux Ouigours, il est question ( Kieou t'ang chou, chap. 195, fol . 6 v° ; Sin t'ang chou, chap. 217

Ill fol. 5 r°) d'un Ai y tong-che, ou remarché oriental'., qui se trouvait R Singan-fou, et s'oppose manifestement au remarché occidental,' ; les deux noms étaient déterminés par la situation respective de ces deux marchés dans la ville ou aux portes de la ville. L'existence de ces deux marchés nous est d'ailleurs garantie par un autre texte du Kieou t'ang chou (chap. 4 4 , fol. 1 2 v°) , oì1 il est dit qu'A Si-ngan-fou il y avait les deux marchés de l'Est et de l'Ouest