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0241 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 241 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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{69]    ---14.( 231 ).c-t.

PT.

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Dans les prescriptions religieuses qu'énumèrent ces quatre

textes, il en est deux qui sont parfaitement claires, et que

d'autres témoignages confirment. La règle de ne faire qu'un

repas par jour est mentionnée dans le traité manichéen de

Pékin et se retrouve dans les textes de Tourfan et dans Albi-

rûnî ('). Quant à l'interdiction de boire du lait (2), elle était

A

F.

et à Ho-nan-fou les deux marchés du Nord et du Sud ( ; es fl   IN

o :   A- i'L   t 1 ; cf. aussi chap. 38, fol. 4 r°). La fin de la

phrase est obscure; on pourrait également faire porter le nom des Ouigours sur ce qui précède et traduire : cc ... s'unissant à raison de ce qu'ils étaient nés primitivement chez les Ouigours, rendirent service [à ceux-cil”. La valeur même du mot hou dans cette phrase n'est pas certaine. Le terme est bien en principe, vers l'an 800, une désignation des Iraniens et en particulier (les Sogdiens, mais les chapitres des Histoires des T'ang consacrés aux Ouigours l'appliquent aux Toghuzghuz, aux cc neuf Oyuzn (ouipurs), quand ils parlent des A AI tjj kieou-sing-hou, ou cc Hou des neuf clans». Il nous paraît donc difficile d'arriver à une conclusion ferme sur ce point, et d'opposer par exemple, dans la phrase de Li Tch'ao, les Hou du début aux Houei-hou (Oui-gours) de la fin. Les Hou peuvent être à la fois ici les Iraniens et les Ouigours, la confusion étant facilitée par le fait qu'ils sont mentionnés ici à propos du manichéisme, et que, depuis 763, c'était une religion qu'aussi bien marchands iraniens que marchands ouigours étaient susceptibles de pratiquer à Si-ngan-fou.

  1. Cf. supra , Ire partie, p. 576, n. 2. Les quatre textes apparentés disent que ce repas se prenait le soir; le mot que nous traduisons par ccsoir» est dans deux des cas 2st yen, dans les deux autres Et man; les deux mots indiquent la fin de l'après-midi, quand le soleil va se coucher. Saint Augustin donne indirectement une indication analogue, mais non identique, quand il parle du repas végétarien abondant et varié que les élus manichéens peuvent prendre ccnona bora”; il résulte du contexte que ce repas était le premier, et même le seul de la journée; mais la cc neuvième heure» ne correspond qu'à deux ou trois heures de l'après-midi; le soleil commence à baisser, niais n'est pas près encore de se coucher (cf. De moribus Maanichaeorurn, chap. 13, S 28, dans MIGNE , Patr. lat. , t. 32 , col. 1357).

  2. Le mot celait» est exprimé dans nos divers textes par `L jou et par tong, qui ne prêtent pas au doute. Quant au terme que nous avons traduit par ccbeurre» , c'est ►i ; lo , qui peut signifier aussi cc crème, fromage» , et