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0250 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 250 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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-----+-'•( 240 ).c-l-- -   [78]

qui est du ta-kan (tarpan) Wou-che-yen [ou Wou-che- wou] (1)

et autres qui avaient été arrétés (?), je les remets tous mainte-

nant en liberté pour qu'ils s'en retournent (2). J'ai chargé le

tsiang--kiun [du titre] de Ti-tö, Ngan K'ing-yun , de pourvoir

aux offrandes [ á faire] aux maîtres religieux. Pour [ceux

d'entre eux] qui demandent à habiter dans des demeures exté-

rieures (wai-tcltai), j'ai en outre nommé le tsiang--kiun Kou-tou-

fou (Qutluy) [au titre] d'envoyé qui surveille les actions méri-

toires') (3). Pour ce qui est de Ngan Si-li [ou Ngan Li (1] (4)

qui demande qu'on permette à tour de rôle [aux religieux

manichéens ?] de retourner dans leur pays, on agira ah-

pas conservé le nom des envoyés ouigours qui sont venus à la Cour de Chine tout au début de 807. Dans les deux cas, les manichéens sont associés à l'ambassade, ce qui était une nouveauté, et l'érection des mêmes temples est mentionnée. Il se pourrait donc que l'ambassade anonyme du Sin t'ang chou Mt celle-là même que dirigeait Ta-lan et qui nous est connue par les oeuvres de Po Kiu-yi.

  1.  Wou-che-yen est la leçon du Wen yuan ying houa, Wou-che-wou celle du Po che tch'ang k'ing tsi; le Wen yuan ying houa indique déjà la variante. Les prononciations anciennes sont respectivement *Mwyt[ou Mwyr]-s'i-"an et *Mwyt[ ou Mwyr ]-s'i-`u. La transcription ne donne guère l'impression d'un nom turc; il serait vain de vouloir choisir actuellement entre les deux formes.

  2.  Cet ancien style épistolaire nous est beaucoup moins familier que celui de l'histoire ou inéme de l'épigraphie. Aussi notre version est-elle, en plusieurs passages, provisoire; nous en avertissons d'ailleurs par des points d'interrogation.

  3.  fît Eé. ÿjj f , f kien-kiao-kong-tö-che. Le Kieou t'ang chou (chap. fol. 7 v°) mentionne que, le 15 mars 807, les moines et nonnes bouddhistes et taoïstes furent tous mis sous la dépendance d'une administration spéciale,

celle du   7~1 ej dí tso-yeou-triai-kong-tö-che, ou cc envoyé [préposé]
aux mérites [religieux] pour les avenues de gauche et de droite» ; nous retrouverons le kong-tö- che plus loin à propos de la persécution de 843 (cf. infra, p. z g6 ). Il semble résulter de notre texte qu'à ce moment même, l'empereur ait nommé dans le personnel de cette administration un Ouigour qui s'occupa sans doute plus spécialement des manichéens.

(li) La traduction est hypothétique. Le mot si ne se trouve pas dans le Po che tch'ang k'ing tsi, sans que cette variante soit indiquée dans les notes du Wen yuan ying houa; il se pourrait donc que ce caractère manquât seulement anx éditions modernes de Po Kiu-yi.