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0252 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 252 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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—sis( s( 24 2 ).c..   [280]

mariage; puis , sans attendre la réponse, il s'était porté avec

trois mille hommes sur la frontière et son attitude avait été si

menaçante que la Chine avait da en toute bâte faire des prépa-

ratifs de défense (i)• Lorsque l'alerte fut passée et qu'on voulut

rendre réponse au gaghan au sujet de la princesse , on fut embar-

rassé , car l'ambassadeur Yi-nan-tchou était parti ; on eut alors

recours á des manichéens qui s'en retournaient dans leur

pays; le crédit dont on savait qu'ils jouissaient auprès du

gaghan permettait en effet de les considérer comme des repré-

sentants attitrés de ce souverain . Voici ce que dit à ce sujet le

Kieou t'ang chou (chap . i 95 , fol. 8 r°) [Texte XXII] : cc [La

huitième année yuan-houo] , le 2e jour du 1 2e mois (2 8 dé-

cembre 813) , on offrit un banquet á huit manichéens (2)

ouigours qui retournaient dans leur pays; on leur ordonna de

se rendre au grand Secrétariat pour y voir les ministres d'Etat.

Auparavant, les Ouigours avaient demandé à contracter amitié

et mariage. Hien-tsong chargea les fonctionnaires de faire un

devis de ce que cela coûterait : les dépenses pour les cérémo-

nies rituelles furent évaluées à cinq millions de ligatures.

Comme il y avait à l'intérieur de l'Empire des troubles á ré-

primer, ori ne pouvait donc pas faire les frais de ce mariage.

Les [prtres] manichéens jouissant de la foi et du respect des

Ouigours, c'est donc á eux que les ministres d'état furent

chargés de dire que la chose était impossible. y) +   Y   El

De ni eg ag,q   (sic) T6 A A o   ).A   o

(i) Cf. Sin t'ang chou , chap. 217 11 fol. 7 v°; cf. aussi Ts'ö fou yuan kouei, chap. 979, fol. 17 v°.

(2) Comme dans tous ces textes, par mo-ni il faut entendre les religieux manichéens, et non les laïcs. Ces religieux n'étaient pas simplement des compagnons de Yi-nan-tchou, puisqu'ils n'étaient pas repartis avec lui. Il semble donc que nous ayons affaire à une de ces ccrelèvesr annuelles du clergé manichéen de Chine dont il a été question dans nos textes XVII et XVIII. Ici et â la fin du mame passage , le Kieou t'ang chou donne fautivement, clans le none

des Mo-ni,   houei au lieu de fo nu).