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0256 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / 256 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000257
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OCR読み取り結果

 

 

—444 246 ).ces- .-   [284]

pas aussi nombreux que les temples de la seule religion boud-

dhique dans une simple bourgade. Nous trouvons ce témoi-

gnage dans l'inscription du temple Tch'ong-yen (1 sī *), de

la sous-préfecture de 7.   Yong-hing, qui est aujourd'hui la

préfecture secondaire de   Hing-kouo , dans la province du

Hou-pei. Cette inscription a dû être écrite en 8 2 lt ou peu après;

elle a été composée par J Ï ; Chou Yuan-yu; elle paraît

avoir disparu, car elle ne figure dans aucun des ouvrages épi-

graphiques que nous avons consultés; mais le texte en a été

Phi q

conservé dans le Ts'ivan t'ang aven   ) 5 (chap. 7 27)(1). On

y relève le passage suivant [Texte XXVI] :   A ip * A o

4 te JE X0A440K *II o et   o q:

- "J. ' z   o Parmi les divers barbares

qui sont venus [en Chine] , il y a [les sectateurs de] Mo-ni,

ceux du Ta-ts'in et ceux du dieu céleste; les temples barbares

de ces trois sortes qui existent dans tout l'Empire ne sont pas ,

dans leur ensemble, aussi nombreux que les temples de nous

autres bouddhistes dans une petite ville. »

En réalité, le manichéisme avait été admis d'abord sans

arrière-pensée comme la religion d'étrangers arrivés en petit

nombre dans l'Empire, mais il était devenu suspect depuis que

les Ouigours l'avaient appuyé politiquement. L'effondrement

de la puissance ouigoure en 840-843 donna le signal de la

persécution. Les textes que nous allons étudier maintenant sont

si étroitement liés à cette chute de l'Empire ouigour qu'ils ne

seraient pas pleinement intelligibles si nous ne les faisions

précéder d'un résumé historique d'ailleurs très succinct (2).

  1.  Cf. K'in ting ts'ivan yang wen, chap. 727, fol. 2 6 de l'édition princeps de 1817 (ex. de la Bibliothèque nationale , coll. Pelliot , I, 329; sur l'ouvrage , cf. B. E. F. E.-0., IX, b58).

  2.  Nous nous appuyons pour cet exposé sur le Kieou yang chou (chap. i95, fol. 9 v°-1 o v°) et sur le Sin yang chou (chap. 217 ]', fol. i v°-3 r°); une