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0262 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / 262 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000257
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OCR読み取り結果

 

---44-2.( 252   [290]

d'État et des généraux de la frontiére, il ménage encore le

gaghan; on sent qu'un retour de fortune est encore possible en

faveur de Wou-triai, et d'ailleurs la princesse T'ai-houuo est

toujours entre ses mains. Dans le cours de cette lettre , on lit

le passage suivant (1) [Texte XXVIII] : cc ... Depuis deux ans,

je prot?ge tout le pays du gaglian. A l'intérieur [de ma tapi-

,

talc], je repousse les avis de mes ministres; a l'extérieur, je

coupe court aux propos de mes généraux. J'ai montré le coeur

le mieux disposé pour le gaglian. Mais il faut que le gaglian voie

aussi bien nettement l'état des affaires et s'en retourne promp-

tement [au nord du désert]. Pour ce qui est de ses demandes

au sujet de céréales, et aussi au sujet de la protection des [re-

ligieux] manichéens- et de la surveillance á exercer pour qu'ils

ne soient pas molestés par les T'ouei- houen (2) et les Tang-

hiang (3), on ira au-devant [des religieux] et on leur fixera des

lieux de séjour, et on enverra [des céréales] de maniére á

donner satisfaction (?). . . Pour le reste , j'envoie Yang Kouan

en mission spéciale pour exprimer de vive voix [au gaglian]

mes intentions.» [

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de Yang Kouan est donc vraisemblablement celle que le Kieou t'ang chou ( chap. 18 j , fol. h r°) place au 3e mois de 842.

(i) Houei tch'ang yi p'in Isi, chap. 5 , fol. 2 v°; cette lettre se Trouve également dans le Kou wen yuan kien, chap. 39 , fol. 2 o-2 t .

  1.  T'ouei-houen n'est qu'une autre orthographe , fréquente au IYe siècle, pour les T'ou-yu-houen du Koukou-nor (cf. Kieou t'ang chou, chap. 198, fol. 6 r°).

  2.  Les Tang-hiang, connus dès le temps des Han , étaient au sud-ouest du Kan-sou. T'ouei-houen et Tang-hiang barraient primitivement la route du Kan-sou au Lob-nor plutôt que de Mongolie en Chine. Mais le progrès de l'empire tibétain au Mile siècle avait rejeté beaucoup des tribus des Tang-hiang et des T'ouei-houen jusqu'à la boucle du Fleuve Jaune et même au nord du Chàn-si et du Chan-si.