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0268 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 268 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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- - - *--).( 258 ).E-+.-----

[296.1

ainsi que nous lisons dans le T'ang houei yao (i) [Texte XXXI] :

tt La troisième année houei-tch'ang (843), un édit prescrivit que

pour les villages, les maisons, l'argent et les objets mobiliers

[appartenant] aux temples manichéens, les kong-tö-che (2) ainsi

(i) Chap. 4q, fol. i i r°; du T'ang houei yao, ce texte a passé dans le rang wen che yi de Lou Sin-yuan, chap. 8, fol. 2 v°.

(2) Le kong-tö-che dont il est question ici et le sieou-kong-tö-che dont il va Aire question dans les phrases suivantes étaient des administrations chargées des affaires religieuses, mais les textes qui les concernent sont rares et assez obscurs. Le régime auquel les établissements religieux étaient soumis changea souvent au temps des T'ang. Hou San-sing, dans son commentaire du Tseu tche t'ong kien (sous le 5e mois de la 6e année houei-tch'ang, 846), donne à ce sujet quelques informations; mais le texte essentiel est celui du Sin t'ang chou (chap. 48, fol. 7 r°), qui a été déjà utilisé par M. De Groot (Sectarianism and religious persecution in China, p. i o 6 ). I I y est dit qu'en 788, on supprima le poste de ta-hio-che attaché au Tch'ong-sivan-kouan; puis le texte ajoute :

cc Plus tard, on rétablit le ta-kong-tö-che (   Jj   ) des avenues de
droite et de gauche (à Si-ngan-fou), le kong-tö-che et le sieou-kong-tö-che de la capitale orientale (Lo-yang), qui eurent la direction générale de l'enregistrement des moines et des nonnes bouddhistes et des mérites et corvées [les concernant]. La 2 e année yuan-houo (807), les religieux et nonnes taoïstes dépendirent des kong-tö-che des avenues de droite et de gauche. La 2 année houei-tch'ang (84 2 ), les moines et nonnes bouddhistes dépendirent du tchou-k'o

(:   .) ... La 6e année (846), ... les moines et nonnes bouddhistes dé-
pendirent à nouveau des kong-0.-che des deux [groupes d' ]avenues. n M. De Groot a signalé (p. io6) que, sous les Song, il y eut de même des aadministrateurs des moines bouddhiques pour les avenues de gauche et de droite». Il semble résulter du texte du Sin t'ang chou que l'administration des kong-tö-che avait existé antérieurement. En effet, d'après le Fo Isou t'ong ki (chap. 40, fol. 8o v°), les moines et nonnes de tout l'Empire auraient été rattachés une première fois dès 747 aux cc kong-tö-che des deux [groupes d' ] avenues') ; mais nous n'avons pas trouvé confirmation de ce renseignement dans les Histoires des T'ang. Le texte du Sin t'ang chou paraît dire en outre que les kong-tö-che furent rétablis sinon eu 788, du moins peu après, et en tout cas avant 807; en cette année, leur administration aurait seulement reçu par surcroît la direction du clergé taoïste; le texte du Kièou t'ang chou que nous avons cité plus haut (cf. p. 278, n. 3) peut se concilier avec cette interprétation, sans qu'il la rende évidente; cf. aussi Fo tsou t'ong ki, chap. 4 i, fol. 83 v°. Le terme de kong-tö-che signifie cc envoyé [préposé] aux mérites religieux') ; sieou-kong-tö-che est l'aenvoyé [préposé] à l'acquisition des mérites religieux'). Le kong-tö-che

des avenues de gauche est mentionné par un texte japonais de 839 (   de

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